Après deux jours de bombardements, la Turquie a lancé une opération militaire terrestre dans le nord de la Syrie, a annoncé samedi le président Erdogan.
Les chasseurs F-15 turcs ont visé des abris et des caches utilisés par les miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), le Parti kurde de l’Union démocratique (PYD) et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Les forces armées opposées au gouvernement syrien ont rejoint l’armée turque pour participer à l’intervention militaire d’Ankara dans le nord de la Syrie.
Les opposants syriens, soutenus par la Turquie, ont rejoint l’armée turque pour prendre part à l’opération d’Afrin.
Des sources locales dans le Rif septentrional d’Alep ont rapporté, ce samedi 20 janvier, qu’environ 400 éléments de l’opération « Bouclier de l’Euphrate » étaient entrés vendredi en Turquie pour assister l’armée turque dans son intervention terrestre à Afrin.
Dans ce droit fil, la chaîne qatarie Al-Jazeera vient d’annoncer que la Turquie a convoqué les ambassadeurs iranien et russe pour des consultations sur l’opération turque à Afrin.
Selon ce rapport, simultanément au lancement de l’opération militaire d’Ankara contre les miliciens kurdes dans le nord de la Syrie, la Turquie a informé ses alliés iranien et russe. La diplomatie turque affirme avoir informé Damas de son opération à Afrin.
Par ailleurs, les ministres turc et américain des Affaires étrangères se sont entretenus au téléphone, après le lancement de l’opération turque à Afrin.
Le chef de la diplomatie turque Mevlüt Çavusoglu et son homologue américain Rex Tillerson ont passé en revue les dernières évolutions dans la région, simultanément au début des attaques terrestres et aériennes de la Turquie à Afrin.