Le conseiller spécial du président du Parlement iranien pour les affaires internationales, Hossein Amir Abdollahian s’est félicité de la libération de Mossoul du joug de Daech. Il a énuméré les facteurs les plus importants débouchant sur la victoire du peuple irakien ayant vaincu les terroristes de Daech.
« L’unité entre tous les Irakiens, chiites, sunnites, Kurdes, Turkmènes, agissant dans le cadre des Hachd al-Chaabi (Unités de mobilisation populaire), les forces armées et la police fédérale, mais aussi le rôle au premier plan de la Marjaïat chiite notamment celui de la grande source d’imitation, l’Ayatollah Ali Sistani ainsi que sa fatwa historique, du Premier ministre, Haïdar al-Abadi en tant que commandant des forces armées et des soutiens populaires, font partie des facteurs les plus essentiels aboutissant à la victoire en Irak », s’est-il félicité.
Évoquant les soutiens sans faille de l’Iran dans la guerre contre Daech, ce parlementaire iranien a évoqué les relations irano-irakiennes pour dire :
« Vu le soutien tous azimuts de Téhéran à Bagdad et l’insistance affichée par le Guide suprême soulignant le fait qu’il faudrait prendre en considération tout le peuple irakien quelle que soit son origine ethnique et étant donné que l’Iran et l’Irak s’entremêlent par la culture commune, le partage de la géographie et de l’histoire et la participation des commandants vedettes de l’armée iranienne et du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), en Irak et en Syrie pour défendre les saints mausolées et la mort en martyrs des meilleurs jeunes de l'Iran sur cette voie, les deux pays pourraient entretenir des relations plus approfondies. »
Hossein Amir Abdollahian a insisté sur la position de l’Iran concernant l’organisation du référendum sur l’indépendance des Kurdes irakiens notamment dans la conjoncture actuelle pour conclure :
« Un nouveau complot étranger, organisé par les États-Unis et Israël, menace durant ces dernières années, le monde de l’islam. Le régime de Tel-Aviv et certains de ses alliés envisagent de démembrer les pays islamiques à l’instar du Soudan. Ils cherchent à décomposer même le Soudan en quatre pays indépendants. Et s’ils le peuvent, ils démembreront également l’Irak, la Syrie, le Liban, l’Arabie, l’Iran, l’Égypte et la Turquie. Il se peut que certains imaginent que l’Iran accueille le démembrement de l’Arabie et le considère comme une bonne occasion. En dépit des concurrences et des comportements hâtifs de Riyad, l’intégrité territoriale saoudienne, irakienne, syrienne ainsi que celle de tous les pays de la région devrait être préservée. »
