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Israël lance des frappes aériennes massives sur Gaza : le nombre de morts dépasse les 400

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Des personnes en deuil et un ambulancier déplacent le corps d'un Palestinien, tué dans une frappe israélienne, à l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 17 mars 2025. ©Reuters

L’armée israélienne a tué au moins 412 Palestiniens, dont de nombreux enfants, dans toute la bande de Gaza, lors d’une violation massive de l’accord de cessez-le-feu conclu entre Tel-Aviv et le mouvement de résistance Hamas. Ce nombre ne cesse d'augmenter car de nombreuses personnes se trouvent encore sous les décombres des bâtiments bombardés.

Selon certaines informations, au moins 77 personnes ont été tuées à Khan Younès, dans le sud de Gaza, et au moins 20 autres dans la ville de Gaza, dans le nord.

Des centaines d’autres personnes ont également été blessées lors de ce carnage, a rapporté ce mardi 18 mars l’agence de presse palestinienne Sama.

Selon l’agence, les raids n’ont épargné aucune partie de la bande côtière, déjà ravagée par la guerre et en grande partie dévastée, ciblant des habitations, des écoles et des centres de réfugiés.

Selon les informations communiquées par la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, des explosions ont été entendues dans la région nord-est de la ville de Gaza. Ces explosions ont été suivies de survols intensifs de la zone par les avions espions et les avions de combat du régime.

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord de cessez-le-feu, le régime a régulièrement violé la trêve, et s’est livré à des entraves à l’entrée d’aide vitale à Gaza, notamment de denrées alimentaires, de médicaments et d’eau, dans le but de contraindre le Hamas à libérer en une seule fois le reste des captifs israéliens.

Dans le cadre de la première phase de l’accord, le Hamas a procédé à la libération de 25 captifs vivants et les dépouilles de huit autres, en échange de plus de 2 000 prisonniers palestiniens.

Par la suite, Tel-Aviv tenta de saboter l’accord, exigeant que la libération des détenus restants soit conditionnée à la mise en œuvre de la deuxième phase de la trêve.

Précédemment, le journal Maariv avait rapporté que Tel-Aviv avait décliné une offre de « libération sélective » des détenus israéliens de nationalité américaine. Selon le rapport, le régime avait informé les États-Unis que les efforts diplomatiques visant à permettre la libération des prisonniers restants étaient terminés. Le « cabinet de sécurité » du régime avait autorisé son Premier ministre Benjamin Netanyahu, et son ministre des Affaires militaires Israël Katz à déterminer la date de la reprise du génocide, indiquait également le journal.

Le cabinet de Netanyahu a de même indiqué que le régime avait repris ses attaques militaires contre la ville de Gaza, après ce qu’il a qualifié de rejet par le Hamas des propositions de Washington visant à prolonger le cessez-le-feu.

Pendant ce temps, le Hamas a mené des négociations avec les médiateurs qataris et égyptiens pour maintenir le cessez-le-feu, malgré les efforts perturbateurs d’Israël.

Il convient de noter que plus de 48 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tués lors du génocide lancé par le régime sioniste, sans compter les centaines d’autres victimes des violations israéliennes de l’accord.

La Maison-Blanche affirme qu’Israël a consulté l’administration Trump avant de lancer sa nouvelle vague de frappes nocturnes à Gaza.

« L’administration Trump et la Maison-Blanche ont été consultées par les Israéliens sur leurs attaques à Gaza ce soir », a déclaré la porte-parole Karoline Leavitt.

Hamas : Israël expose ses prisonniers à un « sort inconnu »

Réagissant aux récents massacres, le Hamas a condamné la reprise par Netanyahu et son administration « nazie » de leur agression et de leur guerre génocidaire contre les civils sans défense de la bande de Gaza.

« Nous tenons le criminel Netanyahu et l’occupation nazie-sioniste pleinement responsables des répercussions de l’agression perfide contre Gaza, ainsi que des civils sans défense et du peuple palestinien assiégé, soumis à une guerre brutale et à une politique systématique de famine », a-t-il ajouté.

Le régime, a déploré le Hamas, a décidé de « rompre le cessez-le-feu », exposant les captifs à un « sort inconnu ».

Le Hamas a déjà fait état de la mort de nombreux captifs suite aux bombardements israéliens incessants et aveugles sur Gaza.

« Nous exigeons que les médiateurs tiennent Netanyahu et l’occupation sioniste pleinement responsables de la violation et de la rupture de l’accord », a affirmé le groupe.

Le Hamas a également exhorté le monde arabe, y compris ses principales institutions, ainsi que les organisations internationales de premier plan à adopter une position ferme face à cette agression.

Les Nations Unies et le Conseil de sécurité doivent faire pression sur Tel-Aviv pour qu’il respecte la résolution du Conseil exigeant la fin de l’agression israélienne contre Gaza et le retrait complet de toutes les forces israéliennes du territoire, a souligné le groupe.

Il a enfin appelé à des manifestations mondiales, exhortant « les peuples libres du monde à élever la voix pour rejeter la reprise de la guerre d’extermination sioniste contre notre peuple dans la bande de Gaza ».

La bouée de sauvetage de Netanyahu pour échapper aux crises internes

Izzat al-Rishq, haut responsable du Hamas, a déclaré pour sa part que Netanyahu avait décidé de reprendre la guerre génocidaire, qui constituait une bouée de sauvetage pour échapper à ses crises internes.

« L’ennemi n’obtiendra pas par la guerre et la destruction ce qu’il n’a pas réussi à obtenir par les négociations », a-t-il dit avant d’ajouter que « les médiateurs sont tenus de révéler la vérité sur la trahison de Netanyahu à l’accord de cessez-le-feu et de le présenter comme le seul responsable de l’escalade de la violence à Gaza et dans la région ».

Al-Rishq a affirmé que « la pression militaire et l’agression brutale ne briseront pas la volonté de notre peuple et notre résistance ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV