Managua annonce la rupture des relations avec le régime israélien dont les dirigeants ont été qualifiés de « fascistes » et « génocidaires » pour la guerre qu’ils mènent contre Gaza.
Le gouvernement du Nicaragua a annoncé mettre fin à ses relations diplomatiques avec Israël en raison de la guerre génocidaire en cours contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, qui a tué plus de 42 000 personnes, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants.
Une décision annoncée vendredi aux médias d’État par la vice-présidente du pays, Rosario Murillo, après que le Congrès de ce pays d’Amérique centrale ait adopté plus tôt dans la journée une résolution appelant le Nicaragua à l’action, prendre des mesures.
Le conflit, a déclaré le gouvernement nicaraguayen, « s’étend désormais également au Liban et menace gravement la Syrie, le Yémen et l’Iran ».
Murillo, l’épouse du président Daniel Ortega, a déclaré que son mari avait demandé au gouvernement de rompre les relations diplomatiques avec le régime « fasciste » et « génocidaire » d’Israël.
Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre de l’an dernier après que le mouvement de résistance palestinien Hamas a mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité occupante en réponse à l’intensification des atrocités israéliennes contre les Palestiniens.
L’offensive sanglante du régime sioniste contre Gaza a déjà fait au moins 42 150 morts et 98 117 blessés parmi les Palestiniens. Des milliers d’autres sont également portés disparus et présumés morts sous les décombres.
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Le Nicaragua a déjà rompu ses relations avec Israël à deux reprises : une fois en 2010 sous Ortega et une autre fois en 1982 sous le gouvernement révolutionnaire sandiniste dirigé par Ortega après la Révolution de 1979.
La rupture des relations diplomatiques intervient à un moment où Israël est de plus en plus isolé sur la scène internationale, dans un contexte de campagne brutale à Gaza et d’attaques croissantes à travers l’Asie de l’Ouest, y compris au Liban.
La condamnation de la guerre d’un an menée par Israël contre Gaza est relativement répandue en Amérique latine, où les dirigeants de pays comme le Brésil, la Colombie et le Chili ont vivement condamné les brutalités du régime de Tel-Aviv dans la bande côtière palestinienne.
Vendredi, la mission palestinienne auprès des Nations Unies a annoncé que ces trois nations avaient contribué à rédiger une lettre de soutien au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qu’Israël a déclaré persona non grata la semaine dernière.
Le président colombien Gustavo Petro a rompu ses relations diplomatiques avec Israël en mai, qualifiant le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « génocidaire ».
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a également rappelé le même mois l’ambassadeur du pays dans les territoires occupés de la Palestine.
Le président chilien Gabriel Boric a qualifié le mercredi 24 avril de l’année en cours la guerre israélienne en cours dans la bande de Gaza depuis près de sept mois, de « barbare ».
Le président du Chili a publié sur les réseaux sociaux une photo de la petite palestinienne Sabrine dans une couveuse, après avoir perdu sa mère, son père et sa sœur de 4 ans dans un bombardement israélien.
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Le président chilien Boric a rappelé l'ambassadeur de son pays à Tel-Aviv pour des consultations le 1er novembre 2023, en raison de la guerre israélienne en cours contre l'enclave palestinienne.
