Le ministère palestinien de la Santé basé à Gaza a affirmé dimanche dans un communiqué que les attaques israéliennes en cours ont coûté la vie à des centaines de médecins et de personnels médicaux à travers le territoire assiégé.
« Les forces du régime sioniste ont tué au moins 500 membres du personnel médical dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre génocidaire israélienne en octobre dernier », lit-on dans le communiqué.
« 138 infirmières figurent parmi les personnes qui ont été tuées lors des frappes israéliennes au cours des sept derniers mois », a indiqué le ministère palestinien de la Santé.
Le ministère a appelé la communauté internationale à prendre les mesures nécessaires pour « protéger le personnel médical et les centres de soin à Gaza ».
Tout au long de la guerre génocidaire, les forces d'occupation israéliennes ont fait des hôpitaux de Gaza des cibles régulières, massacrant le personnel médical, les patients et les déplacés palestiniens qui trouvent refuge dans des complexes médicaux.
Le 2 mai, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré avoir documenté 443 attaques israéliennes contre le secteur de la santé à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
Selon l'OMS, les attaques du régime israélien ont fait 723 morts, 924 blessés, endommagé 101 installations et touché 106 ambulances.
Since 7 October, WHO has documented 443 attacks on health care in the #Gaza Strip.
— WHO in occupied Palestinian territory (@WHOoPt) May 2, 2024
Attacks have resulted in 723 fatalities, 924 injuries, damage to 101 facilities and affected 106 ambulances.
Two-fifths (38%) of attacks were in Gaza City, a quarter (22%) in north Gaza, and… pic.twitter.com/JCD4QWeTkU
« Les deux cinquièmes (38%) des attaques ont eu lieu dans la ville de Gaza, un quart (22%) dans le nord de Gaza et plus d'un quart (29%) à Khan Younès », ajoute le communiqué.
« Le secteur de la santé ne doit pas être une cible dans les conflits armés », souligne l’OMS.
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Le ministère palestinien de la Santé a déclaré dimanche 12 mai dans un communiqué que depuis le 7 octobre, au moins 35 034 personnes ont été tuées, dont la plupart sont des femmes et des enfants et 78 755 autres blessées.
Le 8 mai dernier, le directeur de l'Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a averti : « Il ne reste que trois jours de carburant aux hôpitaux du sud de la bande de Gaza », a-t-il prévenu sur le réseau social X.
One of the three hospitals in Rafah, Al-Najjar, is no longer functioning due to the ongoing hostilities in its vicinity and the military operation in Rafah.
— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) May 8, 2024
The closure of the border crossing continues to prevent the UN from bringing fuel. Without fuel all humanitarian…
Il a imputé la situation humanitaire désastreuse dans le sud de Gaza à la décision d'Israël de fermer le poste frontière entre la ville de Rafah et l'Égypte avant l'invasion prévue de la ville par le régime sioniste, malgré l’opposition de la communauté internationale.
« La fermeture du poste frontière continue d’empêcher l’ONU d’apporter du carburant dans la région. Sans carburant, toutes les opérations humanitaires s’arrêteront. La fermeture de frontières entravent également l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza », précise le communiqué.