Le ministère iranien des Affaires étrangères fustige les attaques du régime israélien contre les hôpitaux de la bande de Gaza où sévit une guerre génocidaire.
« La guerre contre les hôpitaux et les centres de traitement de la bande de Gaza fait partie des crimes de guerre et du génocide commis par l'armée terroriste israélienne », a écrit le mercredi 27 mars le porte-parole du ministère iranien Nasser Kanaani dans un message posté sur X.
À la suite de l'opération surprise des groupes de résistance palestiniens contre les territoires occupés le 7 octobre 2023, Israël a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.
Pour l'heure, plus de 32 500 Gazaouis, pour la plupart des femmes, des enfants et des adolescents, ont été tués. Pas moins de 33 hôpitaux dans l'enclave palestinienne sont hors service.
Au cours de ces dernières 24 heures, les forces israéliennes ont incendié le service de chirurgie de l'hôpital Al-Shifa dans la ville de Gaza, assiégé et bombardé l'hôpital Al-Amal dans la ville de Khan Younès au sud. Elles ont également attaqué l'hôpital Nasser et interpellé des sans-abri, des blessés et des membres du personnel médical.
Lire aussi : Plusieurs hôpitaux attaqués à Gaza et 32 000 tonnes de bombes larguées par l'armée israélienne
M. Kanaani cite par ailleurs la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, Francesca Albanese, qui a récemment déclaré : « Vu l'énorme quantité de preuves des crimes commis par le régime israélien dans la bande de Gaza au cours des derniers mois, il faudrait "cinq décennies" pour les instruire devant la Cour pénale internationale. »
Il a enfin demandé si, malgré l'ampleur des crimes des sionistes, les institutions internationales ne pouvaient rien faire d'autre qu'« adopter des positions politiques, publier des déclarations ou ratifier des résolutions ».
« Les cercles et les institutions internationales n'ont-ils pas de responsabilité pratique dans la création d'un moyen de dissuasion pour mettre fin à ce génocide flagrant et éhonté et poursuivre les criminels de guerre ? », s'est-il interrogé.