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Les dirigeants de l’UE appellent à une « pause humanitaire immédiate » à Gaza

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des Palestiniens déplacés regardent les dégâts causés à leurs tentes après un bombardement israélien nocturne sur le camp de réfugiés de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 19 mars 2024.© AFP

Vingt-sept dirigeants de l'Union européenne ont appelé à une « pause humanitaire immédiate » dans la bande de Gaza conduisant à un cessez-le-feu durable.

Les dirigeants de l'Union européenne (UE) ont demandé une déclaration jeudi après une réunion du Conseil européen à Bruxelles.

« Le Conseil européen appelle à une pause humanitaire immédiate conduisant à un cessez-le-feu durable », ont déclaré les dirigeants, tout en appelant également à « la libération inconditionnelle de tous les otages ».

Ils ont également exhorté Israël à ne pas lancer son opération terrestre prévue à Rafah, affirmant que cela aggraverait la « situation humanitaire déjà catastrophique » à Gaza.

Ils ont souligné que l'attaque de Rafah entravait la fourniture de services de base et de l'aide humanitaire aux civils.

Plus d'un million de Palestiniens « cherchent actuellement à se mettre à l'abri des combats et à accéder à l'aide humanitaire », ont noté les dirigeants.

Les dirigeants de l'UE ont exprimé leur profonde préoccupation face à la situation catastrophique des enfants à Gaza et face au risque imminent de famine provoquée par l'arrivée insuffisante de l'aide.

Ils ont exigé un accès complet, rapide et sans entrave à Gaza.

Israël a lancé la guerre contre Gaza le 7 octobre 2023. Cependant, près de six mois après le début de l'offensive, le régime de Tel-Aviv n'a pas réussi à atteindre ses objectifs de « détruire le Hamas » et de retrouver les prisonniers israéliens, bien qu’au moins 31 923 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, aient été tués et que 74 096 autres blessés.

En réponse, les mouvements de résistance du Liban, d’Irak et du Yémen ont mené des attaques militaires contre des cibles déterminées en Palestine occupée et contre les intérêts des sionistes dans les territoires palestiniens usurpés.

Après quatre jours de siège, les forces israéliennes ont fait exploser jeudi le principal bâtiment chirurgical de l'hôpital al-Shifa, le plus grand complexe médical de Gaza.

Le complexe a servi de lieu de refuge à des milliers de Palestiniens à la recherche d'un refuge sûr.

L'armée israélienne a ordonné aux Palestiniens – qui ont trouvé refuge à l’hôpital – de l’évacuer avant sa démolition.

Un haut responsable du Hamas a déclaré hier jeudi que le groupe de résistance avait fait preuve de « flexibilité » dans la formulation de sa dernière proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, mais qu’Israël l’avait rejetée.

Oussama Hamdan, un responsable du Hamas basé au Liban, a fait ces remarques lors d'une conférence de presse à Beyrouth le mercredi 20 mars, alors qu'un nouveau cycle de pourparlers, impliquant des médiateurs égyptiens, qataris et américains, est en cours à Doha pour parvenir à un accord de trêve dans la bande de Gaza.

« Le mouvement Hamas a répondu aux demandes des médiateurs… et a fait preuve d’une flexibilité qui prépare le terrain pour un accord », a-t-il déclaré.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV