Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne ont dénoncé lundi matin les propos controversés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rejetant la création d’un État palestinien.
Au cours du week-end, Netanyahu a réitéré son opposition à la création d’un État palestinien après la guerre, défiant les pressions occidentales en faveur d’une soi-disant solution à deux États, rapporte Euronews.
Les propos du Premier ministre israélien ont été critiqués par les ministres des Affaires étrangères du bloc, qui, à leur arrivée à une réunion à Bruxelles, ont indiqué que la création d’un État palestinien doit faire partie des futures négociations de paix, ajoute la même source.
« Les déclarations de Benjamin Netanyahu sont inquiétantes », a entre autres affirmé le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné aux journalistes avant la réunion. « Nous avons besoin d’un État palestinien avec des garanties de sécurité pour tous », a-t-il déclaré.
Les 27 ministres des Affaires étrangères devraient également discuter des projets de l’UE visant à sanctionner les colons israéliens responsables d’actes de violence en Cisjordanie occupée.
Sur ce fond, Stéphane Séjourné a émis l’espoir que pendant les jours à venir, l’Union européenne adopte des sanctions contre des colons israéliens notamment ceux qui se trouvent en Cisjordanie.
Le haut diplomate français a affirmé que Paris trouve indispensable l’établissement d’une trêve immédiate dans la bande de Gaza, insistant sur la voie politique pour mettre fin au conflit via la soi-disant solution à deux États.
Dans une première mise au point après la sortie du Premier ministre du régime israélien Benjamin Netanyahu, lequel a répété son opposition à une « souveraineté palestinienne » à Gaza, le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, a affirmé samedi sur X (ancien Twitter) que les Palestiniens ont le droit à la souveraineté et à un État. « La France restera fidèle à son engagement pour atteindre ce but », a-t-il ajouté.
Le ministère français des Affaires étrangères a auparavant annoncé que le gouvernement allait interdire l’arrivée en France d’un certain nombre de colons israéliens.
De même, le président français Emmanuel Macron a soutenu lui aussi la soi-disant solution à deux États pour mettre un terme aux affrontements, insistant sur les efforts de Paris pour empêcher « l’entrée du Hezbollah libanais dans la guerre à Gaza ».
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