TV
Infos   /   A La Une   /   Moyen-Orient   /   Afrique   /   L’INFO EN CONTINU   /   palestine

L’Union africaine a retiré son statut d’observateur à Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le 37ème sommet ordinaire de l’Assemblée des Chefs d’État de l’Union Africaine, le 17 février 2024 à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie. ©DR

En février 2023, lors du précédent sommet de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba, capitale de l'Éthiopie, une délégation israélienne a été expulsée de l'Assemblée générale de l'UA. L'Afrique du Sud et l'Algérie, les deux pays à l'origine de cette expulsion, étaient opposés à la présence du régime de Tel-Aviv en tant que membre observateur de cette organisation africaine, comme l'indique le journal français Le Monde dans son édition du dimanche 18 février.

Un an après cet incident diplomatique, la guerre dans la bande de Gaza a mis un terme à ce débat. « Le dossier concernant l’accréditation d’Israël est clos », a indiqué un haut responsable de l’Union africaine.

« Israël n’est pas invité au sommet », a précisé le samedi 17 février, la porte-parole du président de la commission de l’UA, Ebba Kalondo.

Après une décennie d’efforts diplomatiques et deux ans après son accréditation, Tel-Aviv est donc définitivement mis au ban de cette organisation.

En revanche, l'Union africaine a déployé le tapis rouge pour le Premier ministre de l'Autorité palestinienne, Mohammad Chtayyeh, qui a été longuement applaudi par les chefs d'État d'un continent largement engagé en faveur de la cause palestinienne.

« Les Palestiniens défendent leur pays comme vous, en Afrique, avez défendu vos terres contre le colonialisme », a déclaré Mohammad Chtayyeh aux dirigeants africains, lors du sommet de l’UA.

Ces derniers ont fermement condamné l’offensive israélienne, et l’ont considérée comme étant « la plus flagrante » violation du droit humanitaire international, selon la formule du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, qui s'est exprimé en premier et condamné Israël pour vouloir « exterminer » les habitants de la bande de Gaza.

C'est ensuite le président comorien, Azali Assoumani qui a remercié l’Afrique du Sud d’avoir porté plainte auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) pour dénoncer « le génocide qu’Israël est en train de commettre sous nos yeux ».

À son tour, la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, s’est inquiétée « de la présence de représentants israéliens dans les locaux de l’Union africaine ces derniers jours ».

Ceci intervient alors que l’ambassadeur d’Israël en Éthiopie a été aperçu dans l’enceinte du bâtiment de l’Union africaine.

Selon plusieurs sources diplomatiques, la directrice générale adjointe du ministère israélien des Affaires étrangères pour l’Afrique, Sharon Bar-li – la personne expulsée de l’UA en 2023 – enchaîne les rendez-vous discrets dans la capitale éthiopienne.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV