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Le MEA iranien : les États-Unis et le Royaume-Uni ne peuvent pas prendre en otage la sécurité régionale pour le bien de Netanyahu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis et le Royaume-Uni ne peuvent pas prendre en otage la sécurité de la région au profit du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a indiqué le ministre iranien des A.E. (Illustration)

Les États-Unis et le Royaume-Uni ne peuvent pas prendre en otage la sécurité de la région au profit du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a indiqué le ministre iranien des Affaires étrangères dans un message publié ce jeudi 18 janvier sur son compte X.

En marge du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, tenue mercredi 17 janvier, Hossein Amir-Abdollahian a discuté de questions bilatérales et régionales avec son homologue britannique David Cameron.

Lors de la rencontre, il a affirmé que les États-Unis et le Royaume-Uni devaient immédiatement cesser de soutenir les crimes de guerre du régime sioniste d’apartheid contre les Palestiniens.

Amir-Abdollahian a étalement souligné que les deux pays susmentionnés n’avaient pas le droit de prendre en otage la sécurité de la région au profit de Netanyahu.

Plus tôt, Cameron avait indiqué à Amir-Abdollahian que l'Iran devait se servir de son influence pour mettre fin aux attaques du mouvement de résistance yéménite Ansarallah en mer Rouge.

Depuis le début de l’agression militaire israélienne contre Gaza début octobre 2023, les États-Unis et leurs alliés occidentaux fournissent un soutien financier et logistique au régime occupant dans sa campagne de bombardements incessante contre les Palestiniens dans le territoire assiégé.

Dans le cadre de leur soutien aux Palestiniens, les forces armées yéménites, dirigées par Ansarallah, ont ciblé après de multiples avertissements plusieurs navires appartenant à des Israéliens ou à destination d'Israël en mer Rouge.

Téhéran a rejeté à plusieurs reprises les allégations occidentales concernant l'implication de la République islamique dans les attaques d'Ansarallah en mer Rouge, affirmant que soulever la question visait à détourner l'attention du public de la complicité des pays occidentaux, menés par les États-Unis, dans la guerre génocidaire d'Israël contre Gaza.

« Les États-Unis ne peuvent nier ou dissimuler la réalité incontestable selon laquelle les récents incidents en mer Rouge sont directement liés aux atrocités continues d'Israël contre le peuple palestinien à Gaza », a écrit Amir Saeed Iravani, ambassadeur permanent d'Iran auprès des Nations unies, dans des lettres adressées lundi, au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, et au président tournant du Conseil de sécurité de l'ONU, Nicolas de Rivière.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV