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Paris émet un mandat d’arrêt contre Bachar Assad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président syrien Bachar Assad lors du sommet de la Ligue arabe à Djeddah, en Arabie Saoudite, le 19 mai 2023.

Dans le cadre de ses politiques anti-syriennes, la France a émis mardi un mandat d’arrêt international contre le président syrien Bachar Assad sous prétexte de sa complicité présumée de crimes contre l’humanité dans les attaques chimiques perpétrées à l’été 2013 en Syrie, a fait savoir mercredi 15 novembre Le Figaro.

Une source judiciaire a confirmé l’émission de quatre mandats d’arrêt pour complicité présumée de crimes contre l’humanité, qui viserait le frère du président syrien, Maher Assad, ainsi que deux généraux de l’armée syrienne, à savoir Ghassan Abbas et Bassam al-Hassan.

Le gouvernement syrien n’a pas jusqu’ici réagi à ces mandats d’arrêt émis par la justice française.

La France, qui a toujours adopté une politique hostile à l’égard du gouvernement légitime en Syrie, a prétendu que selon des informations américaines, plus d’un millier de personnes ont perdu la vie dans ces attaques chimiques du 21 août 2013.

Toujours selon Le Figaro, ces investigations, menées au titre de la « compétence extraterritoriale » de la justice française, portent également sur les attaques chimiques présumées dans la nuit du 4 au 5 août 2013 dans deux villes syriennes, Adra et Douma.

En ce qui concerne ces attaques chimiques présumées en Syrie, il est à rappeler que les premiers rapports sur ce sujet avaient été publiés le 23 décembre 2012. En juillet 2013, le Coordonateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Seri, a déclaré que le Secrétariat des Nations unies avait reçu 13 rapports faisant état de l’utilisation des armes chimiques en Syrie.

Un mois plus tard, les spécialistes de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) ont confirmé cinq autres incidents, dont l’un avait eu lieu le 21 août 2013 dans la région de la Ghouta orientale. Ceci intervient alors que les responsables syriens ainsi que l’opposition ont démenti l’accusation sur l’utilisation des armes chimiques en Syrie.

Bien que le rapport de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques n’ait pas prouvé l’implication du gouvernement syrien dans les attaques chimiques dans la Ghouta orientale, les pays occidentaux accusent le gouvernement de Bachar Assad d’utiliser des armes chimiques.

À cette époque-là, le président américain, Barack Obama, avait prétendu que l’utilisation des armes chimiques par le gouvernement syrien avait franchi la ligne rouge des États-Unis, déclarant que la communauté internationale sera obligée de prendre des mesures contre ce pays.

Cette crise a été résolue suite à l’intervention de la Russie, qui a présenté un plan visant à détruire les armes chimiques syriennes et a obtenu le consentement des dirigeants du pays pour placer son arsenal chimique sous contrôle international.

Le plan russe a été approuvé, le 27 septembre 2013, par le Conseil de sécurité des Nations unies (Résolution 2118). En octobre 2013, la Syrie a adhéré à la Convention sur les armes chimiques. Elle est devenue membre de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques, en déclarant sa possession de 1,3 mille tonnes de substances toxiques. La destruction de l’arsenal chimique syrien avait été supervisée par une mission conjointe des Nations unies et de l’OIAC, créée en 2013.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV