S’exprimant au nom de son pays, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés s’est dit prêt à coopérer avec la commission d’enquête de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
« L’équipe d’enquêteurs est venue en Syrie à l’invitation de Damas pour enquêter sur l’attaque chimique présumée. Jusqu’à présent, quelques réunions avec cette équipe ont eu lieu pour examiner les coopérations bilatérales afin de mener cette mission en toute impartialité et avec transparence », a affirmé le vice-ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés, Fayçal Meqdad,
« Lors de toutes ces rencontres, la Syrie s’est déclarée prête à coopérer et à apporter des facilités à la commission d’enquête », a ajouté Meqdad.
Selon une autre information, le vice-ministre russe des Affaires étrangères a démenti les allégations britanniques accusant son pays de ne pas laisser les inspecteurs de l’OIAC entrer à Douma et a précisé que les frappes au missile perpétrées par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni avaient rendu impossible l’entrée des enquêteurs à Douma.
« Les frappes menées par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni sont les principales raisons qui ont rendu impossible la mission de la commission d’enquête à Douma », a affirmé Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
Ce lundi 16 avril, l’OIAC a organisé une réunion à La Haye aux Pays-Bas sur l’attaque chimique présumée du 7 avril à Douma dans la Ghouta orientale près Damas.
Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont tiré une centaine de missiles sur la Syrie sous prétexte que ce pays avait utilisé des armes chimiques à Douma.
Ces frappes sont intervenues sans l’autorisation des Nations unies, sans aucune preuve et alors que la commission d’enquête n’avait pas encore commencé ses travaux.