Une nouvelle vague de raids aériens israéliens sur la Syrie active la Défense aérienne syrienne.
Une forte explosion s’est fait entendre dimanche tard dans la nuit au-dessus de Damas, la capitale syrienne.
L’agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté citant des sources locales que d’intenses raids aériens ont été menés par l’armée du régime israélien sur la capitale syrienne et ses alentours. La DCA de l’armée syrienne a réussi à intercepter plusieurs missiles.
🚨الكيان الاسرائيلي يقصف دمشق"
— اوبزيرفر | (@B667i) May 28, 2023
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Selon une source militaire citée par SANA, l'attaque a eu lieu vers 23h45 heure locale dimanche. Elle a été lancée depuis les hauteurs occupées du Golan, ciblant certaines zones à proximité de Damas.
« Nos défenses aériennes ont intercepté les missiles de l'agression [israélienne] et abattu certains d'entre eux », a déclaré la source, ajoutant que l'attaque n'avait causé que des dégâts matériels.
Israël occupe les hauteurs du Golan depuis 1967, lorsqu'il a mené une guerre à grande échelle contre la Syrie et plusieurs autres pays de la région. Depuis, le régime y a construit des dizaines de colonies, bien que la communauté internationale n'ait jamais reconnu son contrôle autoproclamé sur le territoire montagneux.
Tel-Aviv utilise le territoire comme rampe de lancement pour ses actes d'agression militaire contre la Syrie.
Les frappes de missiles du régime de Tel-Aviv visent régulièrement les positions de l'armée syrienne ou de ses alliés, qui aident le pays à se défendre face aux terroristes soutenus par l'étranger.
La nouvelle frappe de missiles répond à un raid israélien sur la ville d'Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, le 2 mai, attaque qui a fait un mort et des blessés côté syrien dont deux civils, et des dégâts matériels. Le raid a été mené depuis le sud-est d'Alep. Il avait également mis hors service l'aéroport international de la ville.
Le régime israélien a transformé le territoire en refuge pour les terroristes takfiristes, qui s'y réfugient lorsqu'ils sont la cible de l'armée syrienne et de ses alliés.
Damas a , à maintes reprises, protesté auprès de l'ONU des agressions israéliennes, exhortant le Conseil de sécurité à prendre des mesures contre le régime de Tel-Aviv. Tous ces appels sont cependant tombés dans l'oreille d'un sourd.
