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Les résultats d'un sondage montrent que les Israéliens ne souhaitent pas rester à Qods occupée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des juifs ultra-orthodoxes lors d'une manifestation dans la ville occupée de Qods, le 2 mars 2014 ©Flash90

Un sondage réalisé par la chaîne 12 de la télévision du régime israélien montre que les deux tiers des habitants de la Palestine occupée estiment que la ville de Qods, occupée depuis 56 ans, n'est toujours pas intégrée et qu'il n'est pas sûr d'y vivre.

Le journal Al Arabi Al-Jadeed qui se réfère aux résultats du sondage indique que 65% des Israéliens pensent que Qods occupée n'est pas encore unifiée, contre 23% qui pensent le contraire. 

Les participants à ce sondage ont également estimé que 62% des résidents des territoires palestiniens occupés ne veulent pas vivre dans la partie occupée de Qods, et seulement 32% se disent prêts à y vivre.

56e anniversaire de l'occupation de Qods 

Comme chaque année, les sionistes saisissent ce prétexte pour organiser une marche arborant le drapeau du régime israélien (marche des drapeaux): une marche provocatrice où ils pénètrent dans les lieux sacrés des musulmans pour fêter l'occasion dans l'esplanade de la mosquée al-Aqsa.

Le journal Al-Araby Al-Jadeed attribue les résultats de ce sondage à la composition démographique de la ville de Qods, rapportant que 40% des habitants de cette ville sont Palestiniens et 60% d'entre eux sont des Israéliens.

Ce sondage révèle que les laïcs sont un groupe minoritaire parmi les Israéliens vivant à Qods et représentent 20% des habitants de cette ville, tandis que les haredim extrémistes représentent 35%, les nationalistes religieux 20% et les conservateurs 25% des habitants de la ville occupée de Qods.

Du fait de sa composition démographique, Qods est devenue l'une des villes les plus pauvres de la Palestine occupée, si bien que le seuil de pauvreté y est deux fois plus élevé que dans les autres villes et sans une aide financière de la municipalité estimée à un milliard de shekels par an il y aurait eu faillite.

En outre, le journal souligne que les nombreuses primes et compensations offertes aux haredims, les incitant à ne pas travailler, ont causé la dégradation de la situation économique du régime israélien.

Les résultats de ce sondage montrent que les responsables du régime israélien continuent de financer le système éducatif haredi alors qu'ils n'autorisent pas l'enseignement de matières telles que l'anglais, les sciences et les mathématiques, pourtant nécessaires pour entrer sur le marché du travail.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV