Le chef du mouvement du Jihad islamique de la Palestine (JIP), Mohammed al-Hindi, a déclaré dimanche, qu'Israël avait lancé une opération militaire contre la bande de Gaza dans le but de restaurer sa dissuasion défaillante, ce qui s'est avéré plus tard être une pure « illusion ».
« Avec l'assassinat des dirigeants du JIP, l'ennemi sioniste pensait pouvoir restaurer son pouvoir de dissuasion, mais il s'est trompé. Ce n'était qu'une illusion. Israël n'est plus en mesure d'intimider les Palestiniens », a-t-il assuré.
« La guerre a démontré qu'Israël n'est plus capable de menacer la nation palestinienne, avec [le Premier ministre] Benjamin Netanyahu quémandant un cessez-le-feu », a-t-il ajouté.
Il a également déclaré que les occupants avaient peur de l'implication directe du Hamas dans la confrontation.
« La Résistance n'a rien perdu de sa force et les martyrs sont des symboles pour tous les peuples du monde épris de la liberté », a-t-il réaffirmé ajoutant que l'Iran reste le seul pays qui soutient les Palestiniens de toutes ses forces.
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Ce haut cadre du JIP a en outre souligné que l'Égypte avait joué un rôle de médiateur clé pour la trêve.
Le régime de Tel-Aviv a violemment frappé Gaza le 9 mai. En représailles, le JIP a tiré plus de 1 000 roquettes vers les territoires occupés de la Palestine.
Après cinq jours de combats, les deux parties ont convenu d'un cessez-le-feu négocié par l'Égypte, qui est entré en vigueur samedi soir.
Les raids de l'aviation israélienne sur Gaza ont tué au moins 33 Palestiniens, dont six enfants. 147 autres personnes ont été blessés, selon le ministère palestinien de la Santé. Plusieurs dirigeants du JIP figuraient parmi les morts.
Ce nouveau conflit est le pire épisode de combats entre les groupes de résistance de Gaza et Israël depuis la guerre de 10 jours en 2021.