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Attaques de drones frappent des installations pétrolières russes

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Une attaque de drone dans le sud de la Russie a provoqué un incendie dans une raffinerie de pétrole, le mercredi 4 mai 2023. (Photo via RT)

Un incendie s'est déclaré dans une installation de stockage de pétrole dans la région de Krasnodar, en Russie, un deuxième de ce type dans cette région, a rapporté l'agence de presse TASS, citant une source des services d'urgence locaux. 

« Une deuxième nuit agitée pour nos services d'urgence », a déclaré jeudi matin le gouverneur Veniamin Kondratyev, confirmant que des dizaines de pompiers travaillent pour contenir l'incendie à la raffinerie de pétrole d'Ilsky.

Aucun blessé n'a été signalé et les résidents locaux ne sont pas en danger, a ajouté Kondratiev. Le feu a été entièrement maîtrisé et éteint à 5h30.

Bien que le gouverneur n'ait pas révélé la cause présumée de l'incident, une source a déclaré à TASS qu'un réservoir de stockage de carburant avait pris feu tôt jeudi matin, prétendument "en raison de l'attaque d'un drone inconnu". 

Des témoins ont signalé au moins une explosion dans la zone peu avant le début de l'incendie vers 2 h 40, heure locale, a écrit RT.

L'incident survient un jour après qu'une autre installation pétrolière dans la région de Krasnodar a pris feu, également en raison d'une frappe présumée de drone. Les autorités n'ont toutefois pas encore officiellement confirmé la cause de l'incident dans le village de Volna, à 10 km au nord de la ville portuaire de Taman et à proximité de l'extrémité est du pont de Crimée.

Fin avril, l'Ukraine a affirmé être à l'origine de l'attaque d'un terminal pétrolier dans le port de Crimée de Sébastopol, qui a détruit quatre réservoirs de pétrole, selon les autorités locales. Kiev a déclaré que le raid visait à jeter les bases de sa contre-offensive printanière prévue de longue date.

Tôt mercredi matin 3 mai, deux drones ont explosé au-dessus du Kremlin et du Sénat russe. Les autorités ont déclaré qu'ils avaient été abattus par les défenses aériennes. Il n'y a pas eu de blessés ni de dégâts signalés lors de l'attaque, que la Russie a imputée à l'Ukraine. Le Kremlin a déclaré qu'il se réservait le droit d'exercer des représailles de la manière, au lieu et au moment de son choix.

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Moscou a déclaré mercredi que deux drones avaient été utilisés dans l’attaque contre la résidence de Vladimir Poutine durant la nuit, ajoutant que les drones avaient été mis hors service par des défenses électroniques.

« La nuit dernière, le régime de Kiev a tenté de frapper le Kremlin avec deux drones qui ont été mis hors service par des systèmes de guerre électronique », a affirmé la présidence russe.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a souligné dans un communiqué que la Russie se réserverait le droit de prendre des mesures de rétorsion là et quand elle le jugera nécessaire.

Il a assuré que Poutine était en sécurité et que son emploi du temps était inchangé. Peskov a affirmé aux médias russes que Poutine n’était pas sur place au moment de l’attaque.

Or, Kiev dément toute implication dans une attaque de drone contre le Kremlin. Le porte-parole de la présidence ukrainienne, Mikhaylo Podolyak, a déclaré que son pays « n’avait rien à voir » avec les attaques de drones contre le Kremlin.

« L’Ukraine mène une guerre exclusivement défensive et n’attaque pas de cibles sur le territoire de la Fédération de Russie », a-t-il ajouté.

Dans la foulée, le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a déclaré mercredi qu’il interdisait l’utilisation de drones non autorisés dans la capitale russe, à partir du 3 mai, à l’exception de ceux lancés par les autorités.

« Après l’attaque de drones sur le Kremlin, la Russie n’a d’autre choix que d’éliminer Zelensky », (Medvedev)

Le vice-président du Conseil de sécurité russe Dmitri Medvedev a déclaré que l’attaque de drones, perpétrée pendant la nuit contre le Kremlin ne laissait à Moscou d’autre choix que d’« éliminer » le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

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Ceci étant, Dmitri Medvedev a estimé sur la messagerie Telegram qu’il « ne reste pas d’alternative à part l’élimination physique de Zelensky et de sa clique ».

« Il n’est même pas nécessaire de signer l’acte de reddition inconditionnelle. Hitler, comme vous le savez, ne l’a pas signé non plus », a-t-il déclaré.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV