Des journalistes français sont arrivés à Gouliaïpole, une ville de la région de Zaporojié, pour préparer des reportages sur la mise en scène de « frappes russes contre les infrastructures civiles », selon le ministère russe de la Défense.
« Selon les données du renseignement d'origine électromagnétique, un groupe de journalistes français est arrivé dans la zone de la colonie de Gouliaïpole, très probablement dans le but de préparer des vidéos provocatrices sur les frappes du groupe Vostok contre les infrastructures civiles et les zones où vivent des civils », a dit le chef du centre de presse du groupe militaire russe Vostok, Alexandre Gordeïev, dans une vidéo publiée sur la chaîne Telegram du ministère russe de la Défense.
Ils sont arrivés dans cette zone « afin de préparer avec un haut degré de probabilité des reportages provocateurs sur les frappes du groupe Vostok contre des infrastructures civiles et des quartiers civils », a-t-il précisé.
Le 8 avril, le ministère russe de la Défense a fait état d'une provocation imminente à Okhtyrka, dans la région de Soumy, sous la direction du bureau du président ukrainien. Selon Sputnik, il s'agissait d'une campagne d'information qui devait détourner l'attention du public des faits de crimes de guerre publiés par l'ONU, commis par la partie ukrainienne pendant le conflit. Pour ce faire, la ville aurait recréé le site de la ligne de front, où seront livrés les restes des personnes tuées par des munitions soi-disant russes contenant des « substances toxiques ».
Le 19 février, le ministère russe de la Défense a signalé que la partie ukrainienne, avant le début de la session extraordinaire d'urgence de l'Assemblée générale des Nations unies, préparait une provocation pour accuser la Russie d'avoir violé les obligations de la convention sur la sécurité nucléaire.
Selon l'agence, en contournant les douanes, des substances radioactives ont été transférées en Ukraine depuis l'Europe, dans le but de mettre en scène une contamination locale de la région.
Moscou avait déjà averti la communauté internationale des provocations que Kiev préparait pour discréditer les forces russes. L'une d'elles, avec le recours à des substances toxiques dans la ville de Soumy, dans le nord-est de l'Ukraine, a été évoquée par la Défense russe début avril.
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En avril 2022, Kiev avait orchestré une mise en scène à Boutcha, diffusant des informations sur de nombreux civils massacrés dans cette ville par les militaires russes. Moscou a déclaré que toutes les photos et vidéos étaient des fausses. Le ministère de la Défense a signalé que l'armée russe avait quitté la ville le 30 mars et que les "témoignages" n’avaient été publiés que trois jours plus tard, lorsque la télévision et le Service de sécurité ukrainiens s’étaient déjà rendus dans la ville.