Un groupe de pirates informatiques soudanais a ciblé les sites Web de l’agence d’espionnage israélienne Mossad et de plusieurs autres sociétés dans les territoires occupés, au milieu de la montée des cyber-attaques contre les institutions et les installations du régime de Tel-Aviv.
Le quotidien Maariv a rapporté que plusieurs sites Internet israéliens, dont ceux du Mossad et du soi-disant Institut national d’assurance, qui est responsable de la sécurité sociale des colons israéliens, ont été mis hors ligne en raison d’une cyberattaque généralisée par un groupe de hackers se faisant appeler « Anonymous Sudan » lundi 24 avril.
« Cette attaque est en préparation d’une [cyber] attaque beaucoup plus importante », a écrit le groupe sur sa chaîne Telegram.
Le développement est survenu seulement deux jours après que le groupe a ciblé les sites Web d’un grand port aéroportuaire ainsi que le plus grand fournisseur d’électricité dans les territoires occupés par Israël lors d’une cyberattaque massive.
Les médias israéliens ont rapporté à l’époque que le groupe de hackers Anonymous Sudan avait bloqué samedi les sites Web de l’aéroport international Ben Gourion et de la société Israel Electric Corporation (IEC).
Les rapports ajoutent que les attaques par déni de service distribué (DDoS), au cours desquelles les sites Web sont ciblés en submergeant leurs serveurs avec trop de demandes de connexion, ont rendu les sites Web indisponibles pendant un certain temps, avant qu’ils ne soient remis en service.
« Nous n’avons pas oublié notre cadeau de l’Aïd pour Israël. Il y aura une [cyber] attaque majeure, et elle fera tomber une grande partie des infrastructures en Israël. Nous attaquerons à tout moment », a écrit le groupe sur sa chaîne Telegram.
En outre, un groupe de pirates informatiques indonésien a mené une cyberattaque massive contre un certain nombre de sites Web israéliens la semaine dernière, y compris ceux des ministères des Affaires étrangères, de l’Éducation et de la Santé.
Le journal israélien The Jerusalem Post a rapporté que le groupe, se faisant appeler VulzSecTeam, avait annoncé le 17 avril qu’il avait réussi à s’introduire ces derniers jours sur les sites Web des ministères israéliens de l’Éducation, de la Santé et des Affaires étrangères, ainsi que de la police israélienne et des compagnies de bus et de train et y provoquer des failles.
