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Décret de grâce du Leader: le Pouvoir judiciaire libère les prisonniers arrêtés lors des émeutes

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Un prisonnier iranien arrêté lors des récentes émeutes est libéré à la suite d'un décret de grâce du Leader de la Révolution islamique ©Mizan

Le pouvoir judiciaire de la République islamique d'Iran a entamé le processus de libération d'un grand nombre de prisonniers arrêtés lors des récentes émeutes soutenues par l'étranger dans le pays, après la promulgation d'un décret de grâce par le Leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

Les autorités judiciaires de différentes provinces iraniennes étaient présentes, mercredi 8 février 2023, dans les prisons pour surveiller le processus de libération des détenus, a rapporté l'agence de presse affiliée au Pourvoir judiciaire iranien, Mizan News.

Cette démarche intervient au lendemain de l'ordre du chef du Pouvoir judiciaire iranien, Gholamhossein Mohseni-Ejei, aux départements de justice de toutes les provinces iraniennes de former des comités chargés de comparer le cas des détenus selon les critères énoncés par le Leader, ce qui permettra d'accélérer la mise en œuvre de l'amnistie.

Selon des informations, un grand nombre de prisonniers ont été libérés dans le cadre du décret de grâce du Leader de la Révolution islamique, et les autorités judiciaires continuent d'examiner les cas des prisonniers pour les lister en vue de leur libération dans les prochains jours.

Cette amnistie de masse est toutefois assortie de certaines conditions, puisqu'elle ne s'applique pas aux personnes condamnées pour espionnage au profit d'agences de renseignement étrangères, ni à celles ayant des liens avec des groupes hostiles à la République islamique, ni aux personnes détenues pour des motifs graves liés à la sécurité.

Rappelons que, les émeutes ont éclaté en Iran à la mi-septembre après la mort de la jeune iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, qui s’est évanouie dans un poste de police de Téhéran et a été déclarée morte trois jours plus tard à l’hôpital. Un rapport officiel de l’Organisation iranienne de médecine légale a conclu que la mort d’Amini avait été causée par une maladie plutôt que par de prétendus coups à la tête ou à d’autres organes vitaux du corps.

Les émeutiers se sont déchaînés, attaquant brutalement les agents de sécurité et causant des dégâts massifs aux biens publics. Des dizaines de personnes et de membres du personnel de sécurité ont été tués lors des émeutes.

Le Leader de la Révolution islamique a accepté, dimanche 5 février, la demande du chef du Pouvoir judiciaire, Gholam-Hossein Mohseni-Ejei, de gracier ou de réduire les peines des détenus sous réserve de circonstances atténuantes.

Pour que le peuple puisse mieux jouir de la sagesse de cette décision, il est nécessaire que cette vision soit étendue et renforcée au niveau politique et social, a déclaré le président iranien Ebrahim Raïssi qui a salué l'acte généreux du Leader de la Révolution islamique.

Il est à noter que l’Ayatollah Khamenei a émis cette approbation à l’occasion du 44e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique, qui a mis fin en 1979 au pouvoir du régime des Pahlavi soutenu par les États-Unis. L’événement coïncide cette année à l’anniversaire de naissance du premier imam des chiites, Imam Ali (béni soit-il).

L'annonce du Leader a été largement saluée par la population et les autorités de tout le pays.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV