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Sous prétexte de liens avec l’Iran, Washington durcit ses sanctions contre les sociétés chinoises

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les États-Unis envisagent de nouvelles sanctions contre les sociétés de surveillance chinoises. ©Reuters

Les États-Unis envisagent de nouvelles sanctions contre les sociétés de surveillance chinoises sous prétexte de ventes aux « forces de sécurité iraniennes », a rapporté samedi le Wall Street Journal citant des personnes proches du dossier.

Les autorités américaines sont en pourparlers avancés sur les sanctions et se sont concentrées sur Tiandy Technologies Co, un fabricant d'équipements électriques basé dans la ville chinoise de Tianjin dont les produits ont été vendus à « des unités du Corps des gardiens de la Révolution islamique d'Iran », prétend le rapport.

Plus tôt, dans une interview accordée à Bloomberg, Robert Malley, représentant spécial des États-Unis pour l'Iran, avait annoncé que son pays continuerait de faire pression sur la Chine pour qu'elle cesse d'acheter du pétrole à l'Iran.

« Conformément à la mise en œuvre des sanctions contre la République islamique, Washington prévoit de forcer Pékin à cesser d'importer du pétrole d'Iran », a-t-il ajouté avant de prétendre que « la Chine est la principale destination des exportations illégales de l'Iran, et les pourparlers seront intensifiés pour dissuader Pékin d'en acheter à l’Iran ».

Ces derniers mois, les pays occidentaux, en particulier les États-Unis et le Royaume-Uni, tentent de marginaliser les pourparlers sur la relance du PGAC et la levée des sanctions unilatérales contre la République islamique sous prétexte de soutenir « les émeutes en Iran ». Quant à l'Union européenne, elle tente d'inscrire le Corps des gardiens de la Révolution islamique sur la liste des organisations terroristes sous le prétexte de venir en aide au peuple iranien, alors même que les responsables européens eux-mêmes, dont Joseph Borrell, responsable de la politique étrangère de l'UE, préviennent que cette action se heurtera à des obstacles juridiques.

S’exprimant lors d’une conférence de presse mercredi 1er février, le porte-parole adjoint du département d'État américain, Vedant Patel, a comme par le passé soutenu les troubles en Iran, déclarant que « le PGAC n’est plus à l'ordre du jour depuis des mois. Ce n'est pas notre priorité ».

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV