Le journal américain Washington Free Beacon citant le lobby israélien anti-PGAC a rapporté que l’Iran a vendu plus de 38 milliards de dollars de pétrole à la Chine depuis que le président Joe Biden a pris ses fonctions en 2021.
Le lobby israélien United Against Nuclear Iran (UANI) a déclaré que le gouvernement chinois ignore non seulement les sanctions pétrolières américaines contre l'Iran, mais depuis l'arrivée au pouvoir de Joe Biden, il a augmenté son achat de pétrole à l'Iran à plus de 2,5 fois.
Selon ce rapport, la vente de pétrole à la Chine a été la source de revenus la plus importante pour le gouvernement iranien pendant les années difficiles des sanctions, notamment au cours des 4 dernières années. Les exportations de pétrole iranien à la Chine ont dépassé les chiffres de l'ère pré-sanction.
Tous les complices de la violation des sanctions contre l'Iran devraient faire face à d'énormes amendes et être expulsés du système financier américain, a annoncé ce lobby en mettant l’accent sur le fait que la Chine devrait être punie pour avoir importé du pétrole d'Iran.
D’après le lobby UANI, avant que l'administration Biden ne prenne ses fonctions et ne reprenne les pourparlers avec l'Iran, la Chine importait environ 400 000 barils de pétrole iranien par jour. Ce nombre s'élève désormais à environ un million de barils.
« Tout cela, a expliqué la cheffe de ce lobby Claire Jungman, s'est produit dans le cadre de la politique laxiste d'application des sanctions de l'administration Biden, qui a permis à Téhéran d'exporter des millions de barils de pétrole et d'accumuler des milliards de revenus grâce à ces ventes. »
Parce que l'achat de pétrole iranien est effectué par de petites entreprises chinoises qui ne sont pas présentes sur le marché mondial et sur le marché américain, les sanctions américaines ne peuvent pas les affecter. Au contraire, l’achat du pétrole iranien est très rentable et attractif pour les Chinois.
Photo: le président iranien Ebrahim Raïssi a rencontré son homologue chinois Xi Jinping ce vendredi 16 septembre en marge du sommet de l’OCS @President.ir
Rappelons que l’Iran et la Chine ont signé le 27 mars 2021 un accord de coopération stratégique et commerciale de vingt-cinq ans, selon lequel la Chine s'est engagée à investir 400 milliards de dollars dans les infrastructures iraniennes en échange de l'engagement de l'Iran à fournir une énergie stable à la Chine.
Dans ce droit fil, l’agence de presse Reuters a rapporté qu’en juin, la Chine a importé deux millions de barils de pétrole d'Iran. Cette cargaison a été envoyée par le pétrolier de la société nationale iranienne de pétrole.
D’autre part, s'exprimant dans une interview accordée à la chaîne de télévision japonaise NHK, le ministre iranien du Pétrole Javad Owji a annoncé que l’Iran a invité les entreprises japonaises à avoir une forte présence sur le marché iranien.
L’Iran a une capacité élevée de produire quatre millions de barils de pétrole brut par jour et a réussi à augmenter l'exportation de son brut vers certains pays, a-t-il annoncé en marge de la cérémonie commémorative de l'ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Le ministre iranien du Pétrole a également souligné qu’en juillet 2022, l'Iran a signé un protocole d'accord avec le géant producteur de gaz russe Gazprom pour coopérer dans l'industrie pétrolière et gazière.
Vidéo: le pétrolier Aframax construit par l'Iran pour le Venezuela
Le Venezuela dépend de l'Iran pour une grande partie des diluants dont il a besoin pour convertir son pétrole lourd en pétrole exportable.
Le pétrole brut iranien est également raffiné dans les raffineries de ce pays d'Amérique du Sud pour produire du carburant.