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51% des Israéliens se méfient de l’avenir du régime de Tel-Aviv (sondage)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des manifestants protestent contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant sa résidence à Qods, le 23 juillet 2020. ©Flash90

Un nouveau sondage mené par un institut israélien montre que l'optimisme sur l'avenir du régime s’effrite rapidement au milieu des divisions qui sévissent entre les hauts responsables israéliens.

51% des Israéliens craignent pour l'avenir d'Israël, ce qui marque une forte baisse de l'optimisme parmi eux au cours de la dernière décennie, selon un sondage mené par le soi-disant Institut israélien pour la démocratie.

L'indice publié dimanche a examiné et analysé les données statistiques sur les Israéliens recueillies de 2003 à 2022.

Le sondage a révélé que 49% des personnes vivant dans les territoires occupés partagent des opinions optimistes concernant l'avenir d'Israël, contre 76 % à qui la même question avait été posée dans un sondage de 2012.

De plus, l'année 2022 a vu une baisse constante de la confiance des habitants des territoires occupés dans les huit institutions politiques du régime israélien, notamment la présidence, le cabinet, la Knesset et divers partis politiques.

Les résultats du sondage ont été publiés après que plus tôt dimanche, le président du régime israélien a déclaré qu'il était profondément préoccupé par les protestations croissantes contre le nouveau cabinet extrémiste du Premier ministre Benjamin Netanyahu et son projet de plan de réformes judiciaires.

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Isaac Herzog a déclaré qu'il travaillait depuis des jours pour arbitrer les discussions entre les personnalités politiques concernées en Israël sur la réforme judiciaire controversée prévue par le cabinet extrémiste, qui devrait donner plus de pouvoirs aux législateurs.

« Nous sommes en proie à un profond désaccord qui déchire notre nation », a dit le président israélien dans un communiqué. « Ce conflit m'inquiète profondément, car il inquiète beaucoup à travers Israël et la diaspora. »

Herzog a déclaré qu'il se concentrait sur « la prévention d'une crise constitutionnelle historique et l'arrêt de la division continue au sein » d'Israël. Herzog, cependant, a admis qu'il pourrait échouer dans ses efforts car « il reste encore un long chemin à parcourir et des lacunes importantes subsistent ».

Cela intervient alors que samedi des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans trois grandes villes des territoires occupés en guise de protestation contre le nouveau cabinet extrémiste de Netanyahu et son plan de réformes judiciaires.

Les manifestants ont envahi les rues de Tel-Aviv, de la noble Qods et de Haïfa dans la partie nord des territoires occupés de la Palestine. Ils ont porté des pancartes sur lesquelles étaient libellées des slogans dénonçant le nouveau cabinet de Netanyahu comme étant le « gouvernement de la honte » et appelant à « faire tomber le dictateur ».

Netanyahu a été inculpé pour fraude et abus de confiance au crépuscule de son précédent mandat de Premier ministre en 2019. Ses détracteurs considèrent les soi-disant réformes judiciaires comme un moyen pour lui de contourner les répercussions de sa condamnation pour corruption.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV