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« Téhéran est présent partout où ses intérêts nationaux sont préservés » (MAE de la RII)

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Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian s'exprime lors d'une réunion avec des ressortissants iraniens résidant à Belgrade en Serbie, le 5 décembre 2022. ©MFA.gov.ir

Le ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que l’Iran rejette tout accord qui ne servirait pas les intérêts du pays.

« Nous ne recherchons pas un accord qui n’est pas durable et qui ne profite pas aux Iraniens. Nos lignes rouges ne sont définitivement que la garantie des intérêts de la nation iranienne », a déclaré Amir-Abdollahian lors d’une réunion lundi 5 décembre à Belgrade avec des ressortissants iraniens résidant en Serbie.

Il a également déclaré qu’en dépit des sanctions injustes de l’Occident, l’Iran est dans de bonnes conditions en ce qui concerne ses exportations pétrolières et non pétrolières.

Les pourparlers pour sauver le Plan global d’action conjoint (PGAC), ont débuté dans la capitale autrichienne, Vienne, en avril de l’année dernière avec l’intention d’examiner le sérieux de Washington à rejoindre l’accord et à lever les sanctions anti-iraniennes.

Les pourparlers sont au point mort depuis août étant donné que Washington a continué d’insister sur sa position impitoyable de ne pas lever toutes les sanctions imposées à la République islamique par la précédente administration américaine.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a réitéré, lundi l’engagement de la République islamique envers les pourparlers sur la relance du PGAC, rappelant que Téhéran n’était pas pourtant disposé à négocier sous la pression et les menaces.

Ailleurs dans ses remarques, Amir-Abdollahian a déclaré que sa visite de deux jours en Serbie visait à accélérer le renforcement des relations bilatérales. Il a exprimé l’espoir qu’un nouveau chapitre s’ouvrirait dans les relations des deux pays après une visite prévue du président serbe à Téhéran.

La politique étrangère équilibrée de l’Iran est basée sur un déplacement vers les pays voisins et asiatiques, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, soulignant que Téhéran est présent partout où ses intérêts nationaux sont préservés.

« Nous sommes présents à l’Ouest et à l’Est en fonction de nos intérêts », a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.

Évoquant les troubles en Iran, qui ont été déclenchés suite à la mort de la jeune femme iranienne, Mahsa Amini, il y a plus de deux mois, M. Amir-Abdollahian a émis de sérieux doutes quant aux compassions manifestées par des responsables occidentaux.

Il a fait savoir qu’un ressortissant occidental avait été arrêté en Iran, affirmant qu’il avait été chargé par les services de renseignement de son pays de semer le chaos dans tout l’Iran pour ainsi contraindre Téhéran à accepter les conditions de l’Occident une fois mises la à table des négociations sur la relance du PGAC.

« Les revendications pacifiques doivent être satisfaites dans le cadre des devoirs de la RII et de la Constitution », a souligné Hossein Amir-Abdollahian.

Le ministre des Affaires étrangères de la RII a vivement déploré la mort de 67 membres des forces de la police iranienne, celles qui n’étaient pas autorisées à utiliser des armes létales, tout en évoquant des milliers d’autres victimes qui ont trouvé la mort ou ont été blessés par des armes américaines et israéliennes lors des émeutes.

Selon Amir-Abdollahian, les États-Unis et certains de leurs alliés occidentaux ont divisé le terrorisme et les émeutes en bien et mal. « Si [des émeutes] se produisent avec des armes à feu en Iran, elles sont bonnes », a-t-il déclaré sur un ton ironique.

Dimanche 4 décembre, dans des commentaires similaires, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanaani s’en est pris aux responsables occidentaux pour avoir encouragé les émeutiers dans des États indépendants tout en réprimant les manifestants pacifiques dans leur propre pays.

Des manifestations ont éclaté, le 16 septembre, dans plusieurs villes iraniennes après la mort de Mahsa Amini, une Iranienne de 22 ans décédée à l’hôpital trois jours après son arrestation par la police des mœurs. Selon le rapport de l’Organisation iranienne de médecine légale, la mort de Mahsa Amini a été causée par une maladie.

Malgré les éclaircissements des responsables iraniens sur les circonstances entourant la mort de la jeune femme, de violentes manifestations de rue ont conduit à des attaques contre des agents de sécurité et à des actes de vandalisme contre des biens publics et des lieux sacrés.

Pendant ce temps, la République islamique a vivement critiqué certains pays occidentaux pour avoir provoqué les émeutes par le biais de leurs agences d’espionnage et de leur propagande médiatique, en particulier Londres, qui héberge plusieurs réseaux anti-iraniens, dont la chaîne de télévision Iran International, Manoto et BBC Persian.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV