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13 000 soldats ukrainiens ont été tués dans la guerre (Kiev)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une femme se rend sur les tombes de soldats ukrainiens le jour de la dignité et de la liberté au cimetière Lychakiv à Lviv, ville de l'ouest de l'Ukraine. ©AFP

Selon un haut conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, pas moins de 13 000 soldats ukrainiens ont été tués depuis que la Russie a lancé son opération militaire spéciale en Ukraine, le 24 février. 

« Nous avons des estimations officielles de l'état-major général (...) et elles vont de 10 000 (...) à 13 000 morts », a déclaré Mykhailo Podolyak à la chaîne ukrainienne Channel 24.

« Nous parlons ouvertement du nombre de morts », a-t-il ajouté, affirmant que plus de soldats avaient été blessés que morts.

Le nombre de victimes militaires n'a pas été confirmé par les forces armées ukrainiennes. Podolyak a ajouté que le président ukrainien Volodymyr Zelensky rendrait publiques les données officielles « au bon moment ».

En juin, alors que les forces russes faisaient des avancées territoriales rapides et prenaient le contrôle de la région la plus à l'est de Lougansk, Zelensky a déclaré que l'Ukraine perdait jusqu'à 100 soldats par jour. « Nous perdons 60 à 100 soldats par jour, tués au combat, et environ 500 personnes sont blessées », a-t-il reconnu.

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En août, le général Valery Zaloujny, le commandant en chef de l’armée ukrainienne, a reconnu que depuis le début de l’opération spéciale russe, 9 000 soldats ukrainiens avaient trouvé la mort au combat.

En septembre, le ministre russe de la Défense, Sergei Choïgou, a annoncé que 5 937 soldats russes avaient été tués. 

La Russie a lancé une opération militaire spéciale en Ukraine fin février, à la suite de l'échec de Kiev à mettre en œuvre les termes des accords de Minsk et de la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes de Donetsk et Lougansk.

En mars, dans une allocution télévisée, le président russe Vladimir Poutine a expliqué que l'objectif de l’opération spéciale russe était de « dénazifier » l'Ukraine.

Depuis le lancement de l'opération, les alliés occidentaux de Kiev ont fourni des armes sophistiquées à l'Ukraine, une décision qui, selon Moscou, ne ferait que prolonger la guerre.

La Grande-Bretagne reste le deuxième donateur d'aide militaire à l'Ukraine après les États-Unis.

L'Europe n'est « pas assez forte »

La Première ministre finlandaise Sanna Marin a déclaré vendredi que l'Europe n'était « pas assez forte » pour tenir seule tête à la Russie, dans une évaluation tout à fait honnête des capacités de l'Europe face au conflit militaire en Ukraine.

En visite en Australie, elle a précisé que le conflit militaire en Ukraine voisine avait révélé à la fois les faiblesses de l'UE et les erreurs stratégiques dans les relations avec la Russie.

« Je dois être très honnête, brutalement honnête avec vous, l'Europe n'est pas assez forte en ce moment. Nous aurions des problèmes sans les États-Unis », a-t-elle indiqué en visite en Australie au sein du groupe de réflexion Lowy Institute de Sydney.

Mme Marin a insisté sur le fait que l'Ukraine devait recevoir « tout ce qu'il fallait » pour gagner la guerre, ajoutant que les Etats-Unis ont joué un rôle central dans l'approvisionnement de Kiev en armes, en moyens financiers et en aide humanitaire nécessaires pour freiner l'avancée de la Russie.

« Nous devons nous assurer que nous construisons également ces capacités en ce qui concerne la défense européenne, l'industrie européenne de la défense, et nous assurer que nous pouvons faire face à différents types de situations », a-t-elle ajouté.

Depuis leur adhésion à l'Union européenne en 2004, des pays comme l'Estonie et la Pologne ont exhorté les autres membres de l'UE à adopter une ligne plus dure à l'égard de Moscou, une position tempérée par la France, l'Allemagne, l'Italie et la Grèce, qui ont favorisé des liens économiques plus étroits avec Moscou.

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« Nous aurions dû écouter nos amis baltes et polonais beaucoup plus tôt. Pendant longtemps, l'Europe a construit une stratégie vis-à-vis de la Russie pour resserrer nos liens économiques, acheter de l'énergie à la Russie... nous pensions que cela empêcherait une guerre », a-t-elle déclaré.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV