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Sanctions anti-russes : l’Europe entraînée dans le piège US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Plutôt que les États-Unis, c'est l'Europe qui paie les sanctions anti-russes. (Illustration)

Les États-Unis ont nui aux pays européens en lançant des sanctions contre le secteur énergétique de la Russie, a déclaré le président de la Douma.

Cité par Tass, lundi 28 novembre, Vyacheslav Volodin, président de la chambre basse du Parlement russe, a déclaré que les États-Unis avaient entraîné l'Europe dans leurs guerres de sanctions contre la Russie, poussant les pays européens vers le chômage, les fermetures d'affaires et d’autres dilemmes désastreux.

En visite en Ouzbékistan, le président de la Douma a souligné que les États-Unis et l’Europe avaient établi, il y a longtemps, des relations stratégiques qui n’ont pourtant apporté que des malheurs en Europe.

« Les Américains achètent des produits énergétiques à un prix quelconque, mais ils les vendent à l'Europe à des prix quatre fois plus élevés », a-t-il noté avant de souligner : « En outre, ils ont entraîné l'Europe dans leurs guerres de sanctions contre la Russie et limité nos projets qui avaient permis d'utiliser une énergie bon marché, qui était le fondement du développement industriel en Allemagne, en France et dans d'autres pays. »

Selon lui, les dirigeants européens commencent finalement à admettre que ce sont les ressources énergétiques russes qui ont servi de base de la prospérité en Europe, mais les États-Unis ont fait un premier pas pour réduire leur flux en Europe et ont commencé à les remplacer par leurs propres ressources.

Ces propos interviennent alors que le Premier ministre britannique Rishi Sunak doit annoncer ce lundi l’augmentation de l'aide militaire de Londres à l'Ukraine en 2023 dans un discours prévu lors d’un banquet à la City de Londres.

 « Sans aucun doute nous resterons avec l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra. Nous maintiendrons ou augmenterons notre aide militaire l'année prochaine. Et nous fournirons un nouveau soutien à la défense aérienne, pour protéger le peuple ukrainien et l'infrastructure critique du pays. En protégeant l'Ukraine, nous nous protégeons », c’est en ces termes que devrait s’exprimer Sunak, selon Tass.

Lors d’une visite à Kiev le 19 novembre, Rishi Sunak a affirmé que l'aide militaire britannique à l'Ukraine avait dépassé les 3,6 milliards de dollars et pourrait augmenter l’année prochaine.

Le Royaume-Uni a déjà armé l'Ukraine avec près de 7 mille missiles anti-chars à courte portée NLAW, plus d'une centaine de véhicules blindés, des systèmes de missiles antiaériens Stormer HVM avec des missiles StarStreak, plusieurs dizaines d'obusiers M109, des obusiers remorqués L119, des systèmes de lance-roquette M270 MLRS, plus de 16 000 obus d'artillerie, et 4,5 tonnes d'explosifs plastiques.

Le 24 février 2022, le président russe Vladimir Poutine a publié un décret sur le lancement de l’opération militaire spéciale en Ukraine.

Y réagissant, l'Occident a imposé de vastes sanctions à Moscou et a également soutenu Kiev en envoyant une grande quantité d'armes. D’où la montée en flèche de la dette ukrainienne.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV