L’ancien Premier ministre du régime sioniste, Ehud Barak, a révélé mardi 4 octobre le rôle et les objectifs de Washington dans les négociations indirectes entre Israël et le Liban au sujet de la démarcation de leur frontière maritime.
Dans une interview, Barak a déclaré : "Les Américains qui dirigent les efforts internationaux veulent d'une manière ou d'une autre sécuriser l'énergie de l'Europe cet hiver afin que les Européens continuent à soutenir l'Ukraine".
Selon lui, les États-Unis cherchent à ce que tous les producteurs de gaz naturel augmentent leur production afin de réduire la dépendance de l'Europe au gaz naturel russe.
Ehud Barak a cependant soutenu la décision de l'actuel gouvernement sioniste de résoudre les conflits frontaliers avec le Liban. Il a affirmé : "Le champ de gaz de Qana appartient au Liban, mais aucune exploration sérieuse n'y a été faite. Nous ne savons donc pas ce qui s'y trouve réellement."
L'ancien Premier ministre sioniste estime que les opérations d'extraction devraient plutôt commencer à Karish : "Les Américains le soutiendront. Ils nous donnent 3 milliards de dollars d'aide financière chaque année. Ils sont donc prêts à opposer leur veto à toute résolution anti-israélienne car ils ont désormais davantage besoin de nous.
D'autre part, le vice-président du parlement libanais a déclaré lundi que de bons résultats avaient été obtenus lors du dernier cycle de pourparlers indirects avec le régime israélien. Il a souligné que le Liban a réussi à récupérer son droit concernant la propriété du champ gazier de Qana. "Nous recevrons la réponse finale la semaine prochaine et nous annoncerons alors la position de Beyrouth", a-t-il ajouté.
L'ambassadeur américain, Dorothy Shea, avait remis au président libanais Michel Aoun, au Premier ministre sortant Nagib Mikati et au président du Parlement Nabih Berry, la réponse écrite des États-Unis aux propositions libanaises concernant la délimitation des frontières maritimes.
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Auparavant, le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, avait averti le régime sioniste que la Résistance libanaise ne permettrait jamais à Tel Aviv de violer les droits du Liban sur les champs gaziers offshore de Karish.
Nasrallah a déclaré : "Nous ne permettrons à personne d'extraire du pétrole et du gaz à Karish tant que le Liban n'aura pas recouvré ses droits sur cette zone maritime. Les dirigeants israéliens avaient annoncé qu'ils commenceraient leurs opérations à Karish en septembre, mais ils ont été contraints de les reporter. Sachez que Karish est notre ligne rouge. Les menaces de l'ennemi sont vaines, car nos missiles visent déjà Karish."
