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L'émergence du Liban souverain après la victoire libanaise à Karish

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une foule de partisans du Hezbollah suivent un discours, retransmis en direct sur écran, du secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, le 29 avril 2022 dans la banlieue sud de Beyrouth. ©Reuters

Jeudi, le Parlement libanais n'a pas réussi à élire un nouveau président pour le Liban pour remplacer le président sortant Michel Aoun lorsque son mandat se terminera le 31 octobre.

Le premier tour de scrutin a réuni 122 parlementaires, avec 36 voix pour Michel Mouawad, issus du courant du 14 mars.

Cela veut dire qu’il n’a même pas pu collecter un tiers des voix du Parlement. C'est une très grosse défaite pour les chrétiens qui s’opposent au mouvement de la Résistance islamique libanais, Hezbollah, et au courant du 8 mars.

Un second tour n'a pas eu lieu car la session a perdu le quorum.

Le président du Parlement, Nabih Berri, a déclaré qu'il convoquerait une autre session une fois qu'un consensus serait atteint sur un candidat à la présidentielle.

Cette victoire anti-US remportée en dépit des milliards de dollars saoudo-emiratis dépensés intervient alors qu’Israël a été forcé de renoncer à l'exploitation du gisement gazier offshore Karish après que le Secrétaire général du Hezbollah Seyyed Hassan Nasrallah a affirmé que le Hezbollah pulvériserait Karish et au-delà de Karish si les droits offshore libanais ne sont pas reconnus.

Le Liban s'engage-t-il sur la voie d'une souveraineté intégrale anti-US et définitivement anti-normalisation avec le régime sioniste ? 

Le Hezbollah ne laissera pas les États-Unis imposer leur président préféré au Liban

Un haut responsable du Hezbollah a déclaré que ce mouvement ne permettrait pas l'élection d'un nouveau président, qui est inféodé aux États-Unis.

Seyyed Hashem Safieddine, chef du Conseil exécutif du Hezbollah, a appelé la nation libanaise à rester à l'écart des politiques trompeuses des États-Unis.

« Certains individus et factions politiques pro-américains se trompent gravement en poursuivant les intérêts de Washington lors des prochaines élections », a-t-il réaffirmé.

Lire aussi : "Israël a déjà perdu la bataille; l'équilibre de la terreur est rompu en faveur du Hezbollah" (Haaretz)

« Il est absolument impossible qu'un candidat allié des États-Unis soit élu comme prochain président du Liban », a souligné le haut responsable du Hezbollah. Et de conclure : « Peut-être à une époque, un tel incident s'est produit, mais à l'heure actuelle, il est impossible qu'un tel président soit élu. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV