Un drone de l’armée turque s'est écrasé dans la région du Kurdistan irakien, dimanche 18 septembre, dans l’après-midi.
Sabreen News a annoncé dimanche qu’un drone turc s’est écrasé dans les monts de Qaladiz à Sulaymaniyah du Kurdistan irakien, en publiant une photo des débris de l'appareil. La Turquie n’a ni confirmé ni démenti la nouvelle. Quant aux raisons de ce crash, rien n’a été encore divulgué.
Il y a deux semaines, le ministère turc de la Défense a fait état du crash d’un hélicoptère militaire avec huit personnes à son bord dans le nord de l’Irak, prétendant que l’hélicoptère avait été obligé atterrir d'urgence en raison d'une panne technique. Sept des huit passagers ont été sauvés tandis que le huitième est toujours recherché.
L’armée turque, prétend Ankara, s’est déployée dans le nord de l’Irak pour combattre le PKK, jugé terroriste par la Turquie ; une présence que Bagdad considère comme une violation de la souveraineté irakienne. Mais ce n'est pas uniquement dans le ciel d'Irak où la Résistance maîtrise parfaitement le jeu.
Des sources irakiennes ont annoncé, dimanche 18 septembre, une violente offensive anti terroriste entre les Hachd al-Chaabi, Force de mobilisation populaire irakienne et les terroristes de Daech dans le sud de Mossoul. Sept terroristes ont été tués.
Des combattants des Hachd al-Chaabi ont affronté des terroristes de Daech retranchés dans un tunnel dans le désert d'al-Hatra, au sud-ouest de Mossoul, le chef-lieu de la province de Ninive, selon un communiqué. L'affrontement a entraîné la mort de sept terroristes de Daech à l'intérieur du tunnel. Un membre des forces pro-gouvernementales a également été tué et huit autres blessés lorsque deux kamikazes daechistes ont déclenché leur ceinture d'explosifs pendant l'assaut.
Yahia Rasoul, porte-parole du commandant en chef des forces irakiennes, a quant à lui déclaré dans un communiqué que des hélicoptères de combat de l'armée avaient détruit un véhicule et tué les trois terroristes de Daech qui circulaient à son bord lors d'opérations de recherche et de reconnaissance à Ninive.
Or, c'est dans ce contexte que débarque en Irak un radar français.
L’Irak s’est doté d’un radar français GM400 qui vient d’être opérationnel. Le commandement de la défense aérienne irakienne a déclenché officiellement, vendredi 16 septembre, le premier radar français GM400 peu après son entrée en Irak.
Le radar GM400 ou GM403 fabriqué par la société française Thales est un radar multifonctionnel à haute fiabilité, il entre dans la catégorie des radars à longue portée très avancés avec une portée de plus de 500 km et pour les altitudes très élevées. Le GM400 est un radar AESA, capable de détecter toutes sortes de missiles balistiques et de croisière ainsi que des chasseurs et des drones.
Le nouveau radar a été installé pour bloquer les lacunes de détection radar dans la défense aérienne dans le ciel irakien. Mais un radar Thales se retournera-t-il réellement contre une flotte aérienne ennemie ou sera-t-il plutôt une cinquième colonne dans le ciel irakien? Vu que la Résistance fait partie intégrante de l’armée irakienne, le radar 3D Thales ne tardera pas à être soumis à la rétro-ingénierie de la Résistance. Un Thales en Irak cela revient à décoder beaucoup de secrets aériens de l'OTAN.
