Toute modification des frontières internationales est inacceptable pour l’Iran, a souligné le président iranien lors d’une rencontre avec son homologue turc en marge du sommet de l’OCS à Samarcande.
Les présidents iranien et turc, Seyyed Ebrahim Raïssi et Recep Tayyip Edogan, se sont rencontrés vendredi soir, 16 septembre, en marge du 22e sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à Samarcande, capitale de l’Ouzbékistan.
Lors de la réunion, les deux présidents ont également discuté des développements dans la région, y compris les questions de la Syrie, de l'Afghanistan et des développements dans le Caucase.
En allusion aux développements dans le Caucase, le président iranien a qualifié d’inacceptable toute modification des frontières internationales, historiques et géopolitiques de la région, réaffirmant la politique stratégique de l’Iran qui salue la libération des territoires de Karabakh et les préparations à la reconstruction de la région.
La prise de position de M. Raïssi intervient alors que plus loin à Erevan, l’ambassade iranienne a mis en garde contre tout scénario qui menace les frontières Iran-Arménie, rappelant que la République islamique a clairement exprimé sa position sur l'évolution de la situation dans la région du Caucase et ses relations avec les deux pays voisins, la République d'Arménie et la République d'Azerbaïdjan, à différents niveaux.
Selon l’ambassade iranienne, il s’agit d’une position de principe réitérée pendant les rencontres du Leader de la Révolution islamique avec les présidents russe et turc en juillet à Téhéran, mais aussi lors des entretiens téléphoniques entre le président iranien et le Premier ministre arménien et des ministres des Affaires étrangères des deux pays.
Soulignant l’attachement de l’Iran au maintien de l'intégrité territoriale des deux pays voisins, le plus haut diplomate avait à son tour déclaré que la frontière entre l'Iran et l'Arménie est une voie de communication historique qui devrait rester inchangée.