Située à Deir ez-Zor au centre des champs pétrolifères d'al-Omar, la base militaire américaine Green Village a été la cible d’une attaque au missile faisant suite à une attaque similaire menée la veille contre une autre base illégale des Etats-Unis dans la ville syrienne d’al-Chaddadi à Hassaké.
Tard le 18 septembre, une série d'explosions ont été signalées dans la base militaire américaine Green Village dans le nord-est de la Syrie où opèrent les forces de la coalition internationale dirigée par les États-Unis, a rapporté South Front.
Cette base illégale des forces US située au centre des champs pétrolifères d'al-Omar en banlieue sud-est de Deir ez-Zor, est l'une des principales installations de la coalition américaine en Syrie où sont déployés des soldats lourdement armés.
La veille, plusieurs sources d’information ont rapporté une attaque similaire contre la base américaine d'al-Chaddadi située dans la campagne méridionale de Hassaké. Les deux attaques contre les bases américaines à al-Omar et al-Chaddadi sont intervenues après une série de frappes israéliennes sur la capitale syrienne, Damas.
A rappeler que le mois dernier, les forces de la Résistance ont mené une attaque de drone suicide contre la base américaine d’al-Tanf, dans le sud-est de la Syrie, en réponse à une série de frappes israéliennes qui visaient des installations de défense aérienne à Tartous et à Damas, ce qui a conduit à une confrontation limitée avec les forces d'occupation américaine.
Vidéo: bombardement russe près du village de Hafsarja, dans la campagne occidentale d'Idlib, en Syrie, le 8 septembre 2022.
Un jour plus tôt, une série de frappes aériennes russes avaient lourdement touché des positions clés de Hayat Tahrir al-Cham près des villes de Hafsarjah et Cheikh Yousef dans la campagne ouest d'Idlib en riposte aux multiples violations du cessez-le-feu au cours des derniers jours, confirme Oleg Egorov, chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes.
Le bilan s’étant alourdi, le Centre russe pour la réconciliation des parties belligérantes, a annoncé plus tard dans la journée que le nombre de morts parmi les terroristes de Hayat Tahrir al-Cham porte à 120.
Face à la détermination de Damas et de ses allies à expulser les forces étrangères présentes illégalement sur le territoire syrien, Ankara semble lâcher du lest sur le front syrien parallèlement à l’intensification de ses agissements au Caucase afin d’enflammer la région au profit des intérêts de l'OTAN.
Dans ce contexte, l’aide financière à la Coalition nationale des forces de la révolution et de l'opposition syriennes basée à Istanbul vient d’être suspendue à un moment où ses dirigeants s’apprêtent à se rendre aux Etats-Unis pour assister à une réunion des Nations unies, a rapporté Sputnik le 18 septembre.
Alors que la Turquie s'efforce de rétablir les relations avec la Syrie, les groupes d’opposition syriens deviennent un fardeau, Ankara ayant probablement menacé d'expulser leurs membres et de suspendre tout soutien financier pour les obliger à accepter un règlement politique favorable à Damas.
