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L’Iran achète des raffineries hors de son territoire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'actionnariat de l'Iran élargit le marché pétrolier. (Illustration)

La coopération extraterritoriale des raffineries iraniennes élargit le marché des ventes de pétrole, souligne un haut parlementaire iranien, déclarant que détenir des actions dans des raffineries extraterritoriales et fournir des services d’ingénierie technique sont parmi les moyens les plus importants et les plus rapides de neutraliser les sanctions pétrolières. 

Cité par l’IRNA dimanche 7 août, Hadi Beiginejad, haut responsable de la commission de l’énergie du Parlement iranien, affirme que l’expansion des relations internationales par l’actionnariat dans les raffineries extraterritoriales et la discussion sur les raffineries nationales sont des solutions les plus importantes pour neutraliser l’embargo sur la vente du pétrole iranien.

« Avec l’actionnariat de l’Iran dans les raffineries extraterritoriales et la délivrance de services techniques, nous pouvons agir dans le domaine de la neutralisation des sanctions », a-t-il dit.

La capacité actuelle des petites raffineries iraniennes est de 70 000 barils par jour, qui peut être portée à 200 000 barils par jour, a-t-il précisé en ajoutant que la même quantité est exportée vers les raffineries à l’étranger.

Se référant au début du raffinage extraterritorial avec le Venezuela, le membre de la commission de l’énergie du Parlement iranien a mis l’accent sur la nécessité d’exporter des services techniques des raffineries, car après le lancement de ces dernières il est possible de raffiner le pétrole brut iranien et de le transformer en produits pétroliers avant de le vendre.

À cet égard, il a évoqué les nombreux avantages de coopérations entre l’Iran et un pays comme le Venezuela en déclarant : « L’Iran peut produire ses produits et les vendre dans les mêmes zones, ce qui signifie que le marché de vente existe même dans cette situation. »

En raison des sanctions américaines, les pétroliers iraniens ne sont pas assurés du fait, explique-t-il, les navires d’autres pays ne peuvent venir dans les ports en Iran pour transporter du pétrole. Selon lui, la coopération extraterritoriale de la raffinerie iranienne élargit le marché de la vente de pétrole.

Et lui de poursuivre que la reprise de la vente du pétrole iranien peut avoir lieu sur la base des sources en devises étrangères ou par l’échange de marchandises contre marchandises. À titre d’exemple, l’Iran utilisera les produits de mines vénézuéliennes ou qu’il contournera les sanctions en produisant des produira au Venezuela des dérivés du pétrole dont, l’essence qui ne laisse pas deviner son origine.

À vrai dire, l’implantation de raffineries extraterritoriales est l’une des meilleures solutions pour neutraliser les sanctions contre le pétrole iranien. Il semble que l’augmentation des ventes de pétrole sous le gouvernement d’Ebrahim Raïssi puisse être liée aux mesures prises concernant la commercialisation du pétrole iranien au lieu de simplement acheter et vendre.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV