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Conversation téléphonique gazière Poutine-MBS 

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine rencontre le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane lors d'une réunion en marge du sommet du G20 à Osaka, au Japon. ©AP

La Russie et l’Arabie saoudite donnent de l’essor à leur coopération dans le secteur pétrolier et ce alors que l'un des objectifs du président américain, Joe Biden, qui s’est rendu la semaine dernière en Arabie saoudite dans le cadre d'un déplacement de trois jours au Moyen-Orient, était de convaincre Riyad d'accroître la production de brut de l'Opep pour faire baisser les prix du pétrole, qui exacerbent les pressions inflationnistes. Biden et son administration cherchaient également à isoler la Russie et à la priver des importants revenus tirés de ses exportations d'énergie, mais en vain. 

Lors d'un contact téléphonique jeudi soir, le président russe et le prince héritier d'Arabie saoudite ont examiné ensemble la situation de la production mondiale de pétrole et de l'équilibre du marché énergétique.

Le Kremlin a annoncé dans un communiqué que Poutine avait insisté sur l'importance de la poursuite de la coopération dans le cadre de l'OPEP+ lors de cette conversation téléphonique.

« La situation prévalant sur le marché mondial du pétrole a été discutée en détail. L'importance d'une coopération accrue entre les deux parties a été soulignée dans le cadre de l'OPEP+ », indique le communiqué.

« Les deux parties se sont dites réjouies de voir les pays membres [de l’OPEP+] avoir tenu constamment leurs engagements pour maintenir l'équilibre et la stabilité nécessaires sur le marché mondial de l'énergie », selon le communiqué.

Ben Salmane, liquidateur du pétrodollar, basculeur du jeu ?

Le texte ajoute par ailleurs que Poutine et Ben Salmane avaient également discuté de l'expansion des relations commerciales et économiques et qu’ils avaient échangé des points de vue sur la situation actuelle de la Syrie.

Cette conversation téléphonique a été faite 6 jours après la participation du président américain, Joe Biden, au sommet de Djeddah, en Arabie saoudite.

Bien de médias du monde estiment que la tournée de Biden en Palestine occupée et en Arabie saoudite était infructueuse. L’AFP est allée encore plus loin en appelant un « cuisant échec », le sommet de Djeddah. Par ailleurs le rapport indique : « Le conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, Jake Sullivan, a également déclaré aux journalistes que toute mesure serait prise dans le cadre de l'OPEP+. »

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Lors d’une conférence de presse en marge du sommet des 6 pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) en plus de l'Égypte, de l'Irak et de la Jordanie, le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan Al-Saoud a déclaré : « La question du pétrole n'était pas vraiment à l’ordre du jour du sommet de Djeddah ».

Iran-Russie mènent le grand jeu

Il convient de mentionner que la promesse du prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane d'augmenter la capacité de production de pétrole à 13 millions de barils par jour, annoncée en mai, ne sera réalisable qu'en 2027.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV