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Un drone turc abattu à Idlib

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Un drone turc abattu à Idlib. (Illustration)

L'armée syrienne a annoncé avoir abattu un drone de fabrication turque appartenant à des groupes terroristes pro-Ankara près d'Idlib.

Citant l’armée syrienne, les médias ont rapporté qu'un drone appartenant à des groupes terroristes soutenus par la Turquie avait été abattu dans le nord-ouest de la Syrie. 

La chaîne syrienne Al-Ekhbariya a rapporté ce vendredi 27 mai que la DCA de l'armée syrienne déployée sur l'axe du Rif d'Idlib avait intercepté et abattu un drone turc des groupes terroristes dans le village de Mardebseh.

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Selon les commandants de l'armée syrienne, ce drone disposait de trois caméras et était capable de transporter des bombes que les groupes terroristes utilisaient pour cibler les positions de l'armée syrienne aux environs de la province d'Idlib.

Cela intervient alors qu’avec la tenue de la réunion du Conseil de sécurité nationale turc et l'accent mis par ce conseil sur les opérations à la frontière sud pour établir ce qu'il appelle « le rétablissement de la sécurité » le long de la frontière, le groupe baptisé « l'Armée syrienne libre », soutenu financièrement et militairement par la Turquie, a entrepris des agissements.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé en début de semaine que la Turquie avait l'intention d'établir une bande de 30 kilomètres le long de sa frontière sud, à la frontière nord de la Syrie, comme « zone sûre » pour se distancer des groupes terroristes (le PKK et sa branche syrienne) et construire dans les territoires occupés des logements pour les réfugiés syriens vivant en Turquie. En effet, Erdogan a annoncé son intention de déplacer un million de réfugiés syriens de Turquie vers le nord de la Syrie.

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L'un de ses principaux objectifs devrait être de changer le tissu démographique du nord de la Syrie, obligeant les Kurdes à quitter ces zones et à les remplacer par des partisans principalement arabes d'Ankara, ce qui aura de profonds effets sociaux et politiques sur l'avenir de la Syrie.

Selon les médias turcs, qui préparent leur opinion publique, les zones qui seront la cible d'une éventuelle offensive militaire turque dans le nord de la Syrie pourraient être les villes de Manbij et Tal Rifaat, à l'ouest de l'Euphrate, et Ain al-Arab, Kobani, Ras al-Ayn et Hassaké, à l'est de l'Euphrate.

Dans ce contexte, certains rapports font état du transfert des équipements logistiques de l’armée turque vers la région d’Azaz au nord d’Alep et de Tal Rifaat.

Avec la complication de la situation en Ukraine, il semble que la Turquie ait plus de liberté pour attaquer le nord de la Syrie, achever son projet d’occupation totale de cette partie et créer une zone de sécurité.  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV