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Que s'est-il passé le 13 mai à Masyaf pour que Israël dément avoir envoyé ses "Spear bleu" à Kiev?

La DCA syrienne abat des missiles israéliens, 13 mai (Capture)

Est-ce un hasard, si Israël, coupable ce 13 mai d’avoir tué 5 soldats syriens dans son tout dernier raid contre Masyaf, à Hama (Syrie), s’est mis soudain à dénier l’envoie de ses missiles antinavire « Spear bleu » à l’Ukraine d’une portée de 400 km et capables donc à partir d’Odessa de frapper les côtes russes, de refaire un remake du scénario Moskova toutes les semaines, quitte à piéger la Russie en mer Noire et à lui bloquer par Turquie interposée l’accès à la Méditerranée occidentale ?

Ce lundi à peine 48 heure après qu’un complexe situé dans la périphérie sud-ouest de la ville de Masyaf, où sont déployés les batteries de la DCA de courte et de moyenne portée de fabrication russe, complexe qui avait déjà été pris pour cible en septembre 2018, année où Israël a liquidé un IL-20 à Lattaquié avec ses 20 officiers à bord rien que pour « aveugler » définitivement la Russie dans le ciel du Levant et lui ôter toute capacité de rivaliser avec l’OTAN, Israël a nié la fourniture de missiles anti navire à l'Ukraine et ce, via l'Estonie.

Et pourtant, la parution dans les médias d'informations sur la livraison de missiles de croisière israéliens "Spear bleu" à Kiev, conçus pour détruire des cibles navales puis la confirmation ultérieure par l'Estonie de l’acquisition d’armes israélienne, ne laisse aucun doute, Israël continuant donc à dénier l’indéniable.

D’ailleurs ce démenti pèse d’autant moins que juste avant la frappe contre Masyaf, la chaîne de télévision israélienne "Kan News" a rapporté il y a deux jours qu'au moins sept officiers des brigades sionistes Sayeret Mektal, force d'élite de l’armée sioniste avaient été recrutés pour former l'armée ukrainienne aux tactiques de combat, ce qui va bien au-delà du rôle d’un fourniture d’armes de munitions relevant littéralement d’assistance et d’implication directe avec les impacts que cela représente en termes de pertes infligées à l’armée russe que les Anglo-Saxons et là on pense aux British disent avoir perdu un tiers de leurs effectifs depuis 24 février, date de leur intervention en Ukraine.

Cette assistance Kan News l’a d’ailleurs bien illustrée, lui qui juste avant la frappe du 13 mai contre Masyaf a diffusé une vidéo, montrant des officiers des forces spéciales israéliennes entraînant des unités d'élite ukrainiennes. Alors pourquoi se prêter à ce jeu du chat et de la souris avec les Russes et revenir sans cesse sur une guerre intimement sioniste que mène Israël contre Moscou par régime Zelenskienne interposée ?

Il semblerait que c’est à Masyaf qu’il s’est passé cette chose ayant poussé Israël vers le déni. En effet, à Masyaf,  l’entité a tenté pour le compte de l’axe US/Israël de nuire à l’intégrité aérienne russe dans la mesure où le site est placé sous la protection des S-300 mais se heurtant à une nouvelle donne il s’est laissé pris de panique. Quelle est cette donne ?

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En effet pour prendre pour cible en ce 13 mai 2022 Masyaf, Israël qui n'a plus de confiance dans les accords aériens avec la Russie et qui les croit presque inexistant, a pris toutes les cautions possible et imaginable pour ne rien rater : au lieu des "Delilah", missiles de croisière air sol, largement utilisée dans sa campagne de guerre dans la guerre ne Syrie, l’entité s’est servit de missile aérobalistique "Rampage" d’une portée de 120 km  pour éviter d’avoir à faire face au S 300 russe car après l’Ukraine il n’est plus du tout impossible que la Russie venge ses chars et blindés pulvérisés dans la banlieue de Kiev à coup de Spike sionistes dans le ciel du Levant. Mais Israël a-t-il réussi sa frappe du 13 mai?

L’attaque a coûté à l’armée de l’air syrienne une batterie Pantsir- S et trois de ses operateurs n’empêche que le raid comme l’a souligné le centre de réconciliation russe il y a quelques heures a été un méga fiasco dans la mesure où 26 des 32 missiles aéro-balistiques tirés ont été interceptés et détruits par la DCA syrienne à l’allure parfaitement révolutionnaire, qui selon le centre de réconciliation russe, a réussi aussi à abattre un drone israélien.

A quoi rime ceci ? Au fait que cette DCA que plus d’un colon sioniste ou d’un GI’s pris entre les feux des missiles et des drones anti Israël anti US  de la R2sistance, aurait  réussi à opérer et à contrer l’attaque à  altitude, courte, moyenne et haute puisque ce combat qui a duré 50 minutes a impliqué quatre vague de missiles balistique tirés toutes les 10 minutes plus des drones censés eux être furtifs.

Était-ce l’œuvre des S-300 ? Aucun rapport ne certifie que les batteries des S-300 aient été activés. Etait-ce l'œuvre de Pantsir S, de Buk, de S-200… soit toutes ces pièces qui constituent la DCA russe de la Syrie ? Le succès parait bien plus complexe et sort de l’ornière…. Alors d’où vient cet exploit ? Une intégration de la DCA syro-irano-russe? Le virevolte israélien en ce qui concerne la livraison d’armes sensibles à Kiev en devient plus compréhensible… Au fait à Masyaf, ce que l’axe US/OTAN/Israël a tenté de faire c’était de s’exercer à forcer le ciel russe dans la mesure Masyaf se trouve à deux pas de Hmeimim et que Hmemim est tout près de Tartous et que la Russie a réunis dans ces deux bases, une mini C2 russe.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV