C'est loin d'être un hasard si les premières images tournées depuis l'obite basse de la terre Leo et pour le compte de l'Iran et ce, à l'aide de cette deuxième satellite militaire de reconnaissance de fabrication iranienne qu'est Noor-2 et qu'en Occident, certains milieux qualifient de projet-écran d'un ICBM iranien qui déjà construit mais non encore dévoilé mettent en scène et dans les détails la Ve flotte US à Bahreïn, là où Israël dit s'être niché non pas seulement par Mossad interposé mais encore par ses drones et vedettes rapides qui y viendraient de temps à autre tout comme par un attaché militaire qu'il va y placer pour "surveiller à 200 km des côtes iraniennes l'Iran et ses activité".
Ce l'est d'autant moins que la publication de ces images précède de 24 la visite de l’émir qatari à Téhéran, un émir qatari qui avait jeté une pavée dans le marre en mars en invitant à son exposition militaire annuel une belle brochette des hauts commandant du CGRI s’affichant aux côtés des maquettes des navires et des missiles anti-navires made in Iran qu'ils avaient apportés avec eux dans leurs mallette. A l'éque les Américains dont le président avaient placé Doha sur la liste des alliés non OTAN des US s'en était offusquaient :
"Des missiles iraniens plus les commandants du CGRI à deux pas de la base US al-Udeid au Qatar, un Qatar que les USA qualifient d’allié non-OTAN ?! Nous sommes profondément déçus et troublés par la présence de responsables militaires iraniens et de membres du Corps des gardiens de la Révolution islamique au salon de la défense de Doha, au Qatar", avait déclaré Ned Price, porte-parole du département d’État. « Nous rejetons totalement leur présence à ce salon et à son exposition de défense maritime, avait il dit en allusion au stand de la société américaine General Atomics, adjacent à celui du CGRI, stand US qui présentait son drone prédateur MQ-9B, conçu pour mener une guerre anti-surface, y compris la surveillance maritime et des munitions à guidage de précision et qui ne faisait pas de poids face aux armements iraniens surtout la batterie Khordad 3 qui en avait abattu un en juin 2019 dans le ciel de l'Iran.
Toujours à l'époque les Américains avaient trouvé incongrue que le CGRI s'affiche dans ce salon avec ses missiles de croisière Nour, ces antinavire Nour d'une portée d’environ 120 km et d'une vitesse égale à 0,9 fois la vitesse du son, c’est-à-dire quelque chose comme 300 mètres par seconde qui fait régulièrement son apparition dans des manœuvres navales iraniennes pour frapper les répliques des navires US. Surtout que ce missile peut être d’ailleurs lancé depuis des avions, des navires de surface, des sous-marins et des véhicules de transport. Des navires de classe Tondar, Sina, corvette de classe Bayandor, destroyers de classe Alvand et Jamaran, aéroglisseurs BH7, hélicoptères Mi-17 et avions de combat Phantom F-4 des forces armées iraniennes en sont équipés et ils pzatrouiollent tout le temps à travers les eaux du golfe persique où dixit le commandant en chef de la force navale du CGRI, "A2/AD iranienne s'étale 12 miles plus loin que les frontières maritimes de l'Iran"
Au fait le message qu'a tenté de livrer ces deux événement soit l'apparition des premières images de la satellite Noor 2 et la visite de Tamim en Iran aura été ceci : l'Iran s'est infiltré au cœur même des bases navales US dans la région et il y manigance contre ses ennemis. C'est à peu près cela ce qu'a tenté de dire le lieutenant-général Scott Berrier, directeur de la Defence Intelligence Agency, qui a déclaré cette nuit lors d'une réunion de la commission de renseignement du Sénat : « La stratégie militaire conventionnelle de l'Iran est basée sur la dissuasion et les représailles. A vrai dire, si la dissuasion échoue, l'Iran cherchera probablement à exercer son potentiel contre les parties hostiles. D'ailleurs la marine iranienne patrouille régulièrement le long de ses côtes et du détroit d'Hormuz, ce qui conduit parfois à des conflits dangereux entre l’Iran et nos forces navales. L'Iran nous surveille partout en mer et dans les oceans de la région ce qui a été prouvé par les frappes dont ont fait l'objet les embarcation de nos alliés ».
De quel allié parle le lieutenant? Rien qu'à se souvenir de Hypérion Ray, de Lori, ...de Mercer Street, soit des navires israéliens frappés un à un tout au long de l'année 2021 on en trouvera la réponse.
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D'ailleurs Israel qui se targue de se retrouver à 200 km des côtes iraniennes n'en revient pas d'une nouvelle information qui vient de s'abattre sur lui :' Mercredi, une chaîne officielle a révélé que l'armée israélienne avait ouvert une enquête interne pour déterminer la source de la fuite d'informations secrètes sur des frappes navales contre de navires iraniens. La chaîne Kan rapporte que la bataille navale menée par Israël en 2018 s'est terminée ces derniers mois avec l'ouverture de l'une des plus grandes enquêtes que le ministère de la Guerre n'a jamais connue après une fuite d'informations classifiées. En mars 2021, The Wall Street Journal a révélé que l'aviation israélienne avait pris pour cible au moins 12 pétroliers iraniens à destination de la Syrie.'
Et d'ajouter : " Cela a conduit à la révélation de la guerre secrète menée par Israël sur une période d'environ deux ans, et l'Iran a commencé à cibler des navires appartenant à des Israéliens, selon la chaîne. Israël a ordonné au procureur général israélien d'ouvrir une enquête et demandé l'avis de l'armée et des deux agences de renseignement étrangères (Mossad) et de la Sûreté générale (Shin Bet). L'armée israélienne a par ailleurs informé le ministère public que 1 200 officiers et militaires avaient connaissance de cette information, dont 450 ont signé un document de confidentialité. Le Mouvement pour une gouvernance de qualité en Israël (organisation non gouvernementale) a demandé l'ouverture d'une enquête pénale, en plus d'une enquête interne de l'armée sur l'incident. Cependant, le procureur général israélien, Amit Eisman, a décidé mardi ne pas ouvrir d'enquête pénale, en raison du grand nombre de militaires qui étaient au courant de ces informations classifiées et de la faible probabilité d'identifier le bailleur de fonds."
Et de conclure: "En 2021, des navires appartenant à des Israéliens ont été attaqués dans le golfe Persique, dont le plus récent remonte à juillet dernier lorsqu'un pétrolier exploité par la Zodiac Maritime Company, propriété de l'homme d'affaires israélien Eyal Ofer, a été pris pour cible. Deux membres de son équipage, un Roumain et un Britannique, ont été tués." Après tout ni Bahreïn, ni Qatar encore moins Emirats ou Oman ne sont pas trop loin des côtes iriennes et il ne faut pas non plus trop croire aux "vertus supposées" de la "normalisation. D'ors et déjà, on crie à l'échec de la normalisation en Israël après cette vague d'attaque anti sioniste qui n'en finit, vague pour l’endiguement de laquelle, l'entité n'a trouvé rien de mieux que de tuer lachement une journaliste de la chaine qatari, Al Jazeera.
