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Opep + a raison de l'alliance séculaire US/Riyad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une cinquantaine de véhicules américains chargés du pétrole syrien se sont dirigés vers l’aéroport de Kharab al-Jir, le 5 mai 2022.

Une cinquantaine de véhicules américains chargés du pétrole syrien sont partis de Tell Khamis pour se diriger vers l’aéroport de Kharab al-Jir, situé dans la ville d’al-Yaroubieh.

Certaines sources réaffirment que des véhicules stationnés à l’aéroport de Kharan al-Jir se rendront vendredi 6 mai au point de passage illégal d’al-Walid.

Suite à la défaite du groupe terroriste Daech, bras militaire des États-Unis en Syrie en 2017, les forces américaines ont directement remplacé le groupe et ont commencé à extraire et à piller du pétrole syrien.  

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Les zones occupées par les forces américaines et les soi-disant Forces démocratiques syriennes (FDS), soutenues par Washington, à Hasské et dans d'autres régions du nord de la Syrie sont régulièrement le théâtre de manifestations de protestation contre les actes terroristes des occupants américains et leurs mercenaires contre les civils.

Le gouvernement syrien a déclaré, à plusieurs reprises, que les Américains opérant dans ces régions n'avaient d'autre but que de piller le pétrole dans l'est et le nord-est de la Syrie.

Les forces d'occupation américaines continuent de voler du pétrole syrien alors que les cours de brut sont en hausse sur fond des récents développements en Ukraine.

De plus, le pillage du pétrole syrien ou encore irakien par les États-Unis se poursuit alors même que l'Amérique veut porter plainte contre L'OPEP.

Depuis plus de 20 ans, les États-Unis cherchent à affaiblir le contrôle de l’OPEP sur le marché pétrolier. Différents projets de loi élaborés dans ce sens ont déjà échoué au Congrès.

Le Sénat américain examine un projet de loi qui exposerait, s’il est adopté, les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires à des poursuites judiciaires pour « complot en vue de faire monter les prix du brut ».

Dénommé No Oil Producing or Exporting Cartels (NOPEC), en opposition à l’OPEP, ce texte survient neuf mois après la demande du président Biden à l’OPEP+ d’augmenter la production de pétrole afin de diminuer le prix des carburants à la pompe aux États-Unis. Une demande à laquelle l’Arabie saoudite, tête de peloton du cartel, a opposé une fin de non-recevoir.

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« Aujourd'hui, compte tenu de la flambée des prix de l'énergie et des engagements de l'administration avec les producteurs de pétrole étrangers, il n'a jamais été aussi important de garantir des pratiques équitables en matière de prix et de production », a déclaré Taylor Foy, porte-parole du Sénateur Chuck Grassley, qui a élaboré le projet de loi l’année dernière.

Pour de nombreux analystes, le projet devrait être adopté à l’unanimité par le Sénat et la Chambre, en raison des graves conséquences de la situation sur le pouvoir d’achat des Américains. Cependant, sa mise en œuvre pourrait avoir des conséquences involontaires dangereuses.

L’année dernière, face à la montée en puissance du débat sur le NOPEC, l’ancien secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Sanusi Barkindo, a critiqué le projet et a indiqué qu’il affaiblirait le principe d'immunité au niveau mondial, mettant en danger les intérêts américains à l'étranger, ainsi que la protection de leur personnel et de leurs biens.

Depuis la fin de l’année dernière et la flambée des prix du pétrole, les consommateurs américains n’ont eu de cesse de crier leur mécontentement par rapport à la hausse de l’inflation, en partie due aux prix de l’essence. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV