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Un traité de sécurité qui change la donne en mer de Chine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Philippines et les Etats-Unis débutent des manœuvres militaires conjointes à grande échelle. ©Cinktank/Archives

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern s’est dite profondément préoccupée par la possible militarisation du Pacifique suite à la décision du gouvernement des Îles Salomon d'établir un partenariat de sécurité avec la Chine.

La décision, approuvée par le gouvernement des Îles Salomon, a tiré la sonnette d'alarme en Australie, en Nouvelle-Zélande et aux États-Unis.

Répondant à la question de savoir s'il était acceptable pour la Chine de déployer ses navires de guerre dans la région, Jacinda Arden a déclaré : « De telles actions visent à la militarisation potentielle de la région. Nous ne voyons aucune raison particulière à une telle présence. C'est un problème très préoccupant. »

Matthew Weil, le chef du parti d'opposition au parlement des Îles Salomon, a déclaré dans une interview à la télévision ABC qu'il était « inquiet » que l'Australie n'ait rien fait pour arrêter la Chine.

Le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré aux journalistes qu'il s'entretiendrait lundi à ce sujet avec ses homologues de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et des Fidji.

Le projet d'accord, tenu secret jusqu'à présent, a été partagé en ligne par les opposants à l'accord jeudi soir et a été approuvé par le gouvernement australien.

Selon le projet d'accord, « la Chine peut, selon ses besoins et avec le consentement des Îles Salomon, effectuer des visites de navires, effectuer un réapprovisionnement logistique et faire escale et transition dans les Îles Salomon.

Exercices militaires américano-philipins près de la frontière maritime avec Taïwan

Des milliers de soldats américains et philippins ont débuté aujourd'hui l'un de leurs plus grands exercices de ces dernières années, comprenant des manœuvres de tir direct, des frappes aériennes et un débarquement sur la côte nord des Philippines, près de la frontière maritime avec Taïwan.

L'exercice annuel Balikatan-Tagalog se poursuivra jusqu'au 8 avril avec près de 9 000 soldats dont 5100 militaires américains.

La manœuvre est susceptible de provoquer une réaction chinoise en raison de sa relative proximité avec Taïwan. Mais les organisateurs ont déclaré que les exercices ne visaient aucun pays en particulier.

L'exercice Balikatan, organisé pour la première fois en 1991, est basé sur le traité de défense mutuelle de 1951, qui engage les États-Unis et les Philippines à s'entraider en cas d'attaque.

« C'est pour la défense mutuelle, pas pour l'attaque », estime Ramon Zagala, porte-parole de l'armée philippine.

Des exercices de combat se déroulent dans le nord des Philippines dans un contexte de tensions croissantes entre Taïwan et la Chine. Dans ce qu'elle appelle un avertissement aux partisans de « l'indépendance de Taïwan » et à leurs alliés étrangers, la Chine a mené des exercices militaires le 24 février, lorsque la Russie a débuté ses opérations spéciales en Ukraine.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV