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Ukraine: leçon qu’en tire l’armée iranienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Photo publiée par l’agence de presse ISNA sur l’exercice hybride des forces terrestres et aérospatiales du CGRI, juillet 2020.

Le chef d’état-major adjoint iranien insiste sur la préservation de la puissance dissuasive du pays ; « c'est la leçon à tirer de la guerre en Ukraine ».

Lors de la cérémonie de dévoilement des acquis scientifiques et des projets de recherche organisée par le centre de recherches des forces armées de la RII, le chef d’état-major adjoint des forces armées iraniennes, le général de brigade Aziz Nassirzadeh s’est attardé sur les « immenses évolutions » qui ont apparu dans le monde à la suite de la Révolution islamique de 1979 suivie par les huit années de la « Défense sacrée ».

Le chef d’état-major adjoint des forces armées iraniennes, le général de brigade Aziz Nassirzadeh. ©Tasnim

Qualifiant le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) d’un véritable « axe de dissuasion » au service du peuple et de l’ordre islamique au pouvoir dans le pays, le général Nassirzadeh, cité par l’agence de presse Tasnim, l’a considéré comme un acquis des années de la Défense sacrée, « sans quoi l’armée de la RII, n’aurait pu acquérir l’autorité et la puissance dont elle dispose de nos jours », selon le haut gradé militaire iranien.

Le chef d’état-major adjoint des forces armées a affirmé qu’aucune soi-disant source de menace au monde n’ose de nos jours la moindre agression contre la RII. « Le front de la Résistance est devenu en quelque sorte aborigène à l’heure qu’il est, en ce sens que les composantes de l’axe de la Résistance fabriquent elles-mêmes leurs équipements et leurs armements », a-t-il ajouté.

Le général Nassirzadeh a également fait allusion à la leçon que le pays en particulier et la Résistance en général pourrait tirer de la guerre en Ukraine, à savoir, maintenir toujours ses moyens de dissuasion. « Est-il possible dans le monde d’aujourd’hui de ne pas disposer d’une puissance militaire et dissuasive ? », a indiqué le général Nassirzadeh, ajoutant que « l’ennemi tentera de nous porter atteinte, exactement là où nous ferions preuve de faiblesse ».

Plus tôt, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe jeudi 24 février, le président iranien Ebrahim Raïssi a qualifié l’expansion de l’OTAN vers l'Est d’une mesure provocatrice et l’a considérée comme une menace sérieuse pour la stabilité et la sécurité des pays indépendants dans diverses régions. 

Beaucoup de responsables des pays ou instances faisant partie de l’axe de la Résistance ont appelé ces derniers jours à tirer les leçons des évolutions en Ukraine. Entre autres, le chef adjoint du Conseil exécutif du Hezbollah, le Cheikh Ali Daamouche, a fait allusion aux évolutions en cours en Ukraine avant d’ajouter : « Les Américains ont provoqué l’Ukraine et l’ont plongée dans une guerre perdue avec la Russie, puis au premier jour de la bataille, le président américain a déclaré qu’il n'avait pas l’intention d’intervenir dans la guerre en Ukraine », a-t-il précisé.

Selon ce haut membre du Hezbollah, toutes les expériences du passé et du présent montrent clairement que les États-Unis dirigent leurs agents vers la guerre et les envoient au front pour atteindre leurs propres objectifs et intérêts ; s’ils réussissent, les Américains profiteront de leurs acquis, et s’ils échouent, ils leur tourneront le dos et les laisseront seuls sur le terrain, et c’est ce qui s’est déjà produit en Afghanistan, au Liban et dans d’autres régions du monde.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV