Au sommaire :
1-La France part en guerre contre la Russie
L’armée française a déclaré que 9 500 soldats français étaient en état d’alerte après l’invasion russe de l’Ukraine. Ainsi, 1 500 militaires français doivent participer aux missions de l’OTAN pour renforcer les forces de l’organisation.
Selon Opex 360, la France a déployé déjà 500 militaires en Roumanie.
Elle « projettera ainsi un élément précurseur à titre national, dans des délais très courts », a annoncé l’État-major des armées dans un communiqué diffusé dans la soirée du 25 février.
Et de préciser que les unités déployées en Roumanie seront issues de la Force à très haut niveau de réactivité de l’OTAN, dont la direction est assurée par la France depuis le 1er janvier. Pour rappel, le 1er Régiment d’Infanterie [RI] et le 3e Régiment de Hussards [RH], doté de chars légers AMX-10 RCR, constituent le « noyau dur » de cette force.
« La France assumera, comme elle s’y est engagée, le rôle de nation-cadre de ce déploiement de type présence avancée renforcée en Roumanie. Des contacts sont en cours avec l’OTAN, la Roumanie et les alliés concernés dans cette perspective », a indiqué l’EMA.
En Estonie, où l’armée de Terre conduit actuellement la mission Lynx, dans le cadre d’un groupement tactique britannique, avec 12 chars Leclerc, 8 VBCI [Véhicule Blindé de Combat d’Infanterie] et 2 Engins blindés du Génie [EBG], le déploiement de 200 militaires supplémentaires est annoncé. La 27e Brigade d’Infanterie de Montagne [BIM] sera mise à contribution.
Toujours en Estonie, quatre Mirage 2000-5 du groupe de chasse 1/2 Cigognes seront déployés, en « avance de phase », à Amari, où ils rejoindront six F-15E « Eagle » américains et quatre F-16 belges, dans le cadre de la mission Baltic Air Policing de l’OTAN. Sur ce point, l’envoi de Rafale F3R, dotés de missiles longue portée Meteor, aurait certainement un autre « impact »… Cela étant, dans son communiqué, l’EMA a indiqué que, depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, des « patrouilles d’avions de chasse » ont été envoyées en Pologne, à partir de la France, pour des missions de défense aérienne. Le type des appareils engagés n’a pas été précisé.
L’Italie s’est dit prête à déployer 3400 militaires dans le cadre de l’OTAN : 1400 dans un premier temps, puis 2000 autres si cela s’avère nécessaire. Actuellement, 240 soldats transalpins sont déployés en Lettonie et l’Aeronautica Militare a envoyé des Eurofighter en Roumanie.
2-30 pays fournissent des armes à l’Ukraine !
Une trentaine de pays ont décidé de fournir des armes à l’Ukraine.
L’Europe a condamné l’opération russe de démilitarisation de l’Ukraine et a décidé de soutenir Kiev avec des livraisons d’armes, selon la chaîne de télévision britannique Sky News. De nombreux pays, y compris des pays non membres de l’OTAN, se sont prononcés en faveur de la fourniture d’armes au régime de Kiev.
L’Allemagne lève son embargo sur les livraisons vers L’Ukraine et autorisé à fournir des armes de fabrication allemande à d’autres pays.
De plus, Berlin a décidé de participer également à l’armement des nationalistes ukrainiens.
L’Allemagne a accusé la Russie de menacer l’ensemble de l’ordre mondial d’après-guerre. Comme l’a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz, dans ce contexte, une décision a été prise à Berlin de fournir des armes à l’Ukraine, c’est-à-dire au lieu d’agir pour mettre fin aux hostilités, les Allemands, au contraire, continuent de jeter de l’huile sur le feu.
Selon les informations publiées, l’Allemagne fournira à l’Ukraine 500 missiles Stinger et un millier d’unités de systèmes antichars. Il n’y a pas d’explications pour l’ATGM. Ravi, Zelensky a immédiatement annoncé le soutien mondial apporté à l’Ukraine et a déclaré que les autorités s’attendent à l’arrivée d’armes de nombreux pays dans un proche avenir.
Rejoint les pays qui approvisionnent l’Ukraine en armes et la Belgique, elle enverra du carburant et des mitrailleuses aux Forces armées ukrainiennes. Cependant, les livraisons ne s’arrêtent peut-être pas là, le gouvernement belge réfléchit à des livraisons plus longues et analyse les demandes de Kiev.
L’Ukraine a demandé à la Belgique du carburant en quantité suffisante pour approvisionner ses troupes. Notre pays a accepté et fournira entre 3800 et 2000 tonnes de carburant. La Belgique fournira également à l’armée ukrainienne XNUMX XNUMX mitrailleuses a déclaré le Premier ministre belge Alexandre de Croo.
L’Australie fournira également des armes, des informations à ce sujet sont apparues récemment, les livraisons seront effectuées par l’intermédiaire de « partenaires de l’OTAN », ce que l’Ukraine recevra exactement est encore inconnu. Les Pays-Bas enverront 50 lance-grenades antichars Panzerfaust-3 et 400 roquettes.
Comme indiqué samedi, 27 pays au total ont pris la décision de fournir des armes à l’Ukraine, parmi lesquels il y a même des pays non membres de l’OTAN.
P.S : la foule sentimentale ?
En effet, ces images affreuses qui défilent en boucles sur nos écrans depuis trois jours concernant l’Ukraine et qui nous laissent perplexes à leur passage n’ont rien d’étonnant pour l’œil attentif, car elles étaient prévisibles dès le départ à la seule condition que nous ayons suivi logiquement le cours des événements depuis leur début tel qu’ils sont planifiés et décidés par l’oligarchie sioniste.
Certes, les sionistes et leurs partisans prévoyaient de briser diplomatiquement, économiquement et militairement l’Alliance formée par le triangle Chine, Russie et Iran, en isolant d’abord chacun de ses angles puis en les poussant chacun vers une impasse avant de partir à la conquête de la planète bleue.
En ce sens, l’Ukraine était un excellent angle d’attaque pour l’axe atlantiste, car elle était stratégiquement bien placée pour casser le triangle et propager les fractures sur les 5 continents, notamment à travers les médias dominés et ils peuvent toujours rêver : cette alliance triangulaire eurasienne a déjà fait des petits et étendu ses abondantes ramifications à travers les 5 continents matériellement et spirituellement comme un arbre sacré.
Et pour que l’impérialisme et l’État profond réussissent leur coup d’État à l’échelle mondiale, le peuple ukrainien devait être sacrifié sur l’autel des nations. Ce qui a été fait d’une excellente manière ; mais peu importe si des centaines voire de milliers d’innocents y meurent puisque l’enjeu en veut la chandelle : un plan diabolique selon la formule tristement célèbre en Occitanie : Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens.
Preuve ? Depuis les échecs militaires successifs des États-Unis et de leurs alliés sur les cinq continents en général et en Asie plus particulièrement, échecs consécutifs dont celui de l’Afghanistan n’est que le début, les déboires des États-Unis sionisés jusqu’à l’os ne font que grossir. Et ainsi ils ont opté pour la guerre douce, ou du soft power pour les Intimes. Les oligarques et adeptes de l’école sioniste de victimisation pensaient avoir marqué un nouveau point en recourant pour la énième fois à la stratégie sioniste forgée au fil des siècles. Mais pour l’instant.
Franchement, tant que les yeux resteront collés à l’écran des smartphones et que nous boirons les paroles gratuites des grands médias, les choses iront de mal en pis sachant que la doctrine du sionisme est essentiellement basée sur la perversion du monde par la multiplication des désirs qui en génère continuellement d’autres. La laïcité est l’un des nombreux outils du sionisme pour abrutir le monde et force est d’admettre qu’en Occident elle a connu un succès incertain.
2-USA veulent embraser Taïwan aussi
Un navire de guerre américain franchit le détroit de Taïwan
Un navire militaire américain a franchi samedi 26 février, pour la deuxième fois depuis le début de l’année, le détroit de Taïwan, qui sépare l’île éponyme de la Chine continentale, a annoncé la marine américaine, à un moment où les tensions entre Pékin et Washington restent exacerbées.
Le destroyer USS Ralph Johnson a effectué un passage de « routine » dans le bras de mer, « dans les eaux internationales et conformément au droit international », a indiqué dans un communiqué la Septième Flotte des États-Unis.
Le ministère de la Défense de Taïwan a confirmé qu’un navire américain naviguait dans le détroit, ajoutant que l’armée de l’île « surveillait de près ses activités (...) près de nos eaux et de nos airs, et que la situation était normale ».
Les bâtiments américains ont coutume d’emprunter ce détroit, au grand dam de Pékin qui considère l’île comme une partie de son territoire. La République populaire de Chine considère les navigations étrangères dans ces eaux comme une atteinte à sa souveraineté, alors que les États-Unis et d’autres pays estiment que cette zone fait partie des eaux internationales et qu’elle est donc ouverte à tous.
La navigation de l’USS Ralph Johnson « prouve l’engagement des États-Unis envers une zone indopacifique libre et ouverte », a indiqué la Septième Flotte. « L’armée américaine vole, navigue et opère partout où le droit international le lui permet. »
La Chine dénonce une « provocation »
L’armée chinoise a fustigé « un acte de provocation » visant à soutenir « les forces indépendantistes » de Taïwan. Les troupes chinoises « sont à tout moment en état d’alerte élevé » afin de sauvegarder la souveraineté de la Chine et sa sécurité, a averti dans un communiqué Shi Yi, porte-parole de la Zone d’opération Est de l’armée chinoise.
Depuis l’arrivée au pouvoir à Taïwan en 2016 de la Présidente Tsai Ing -wen, issue d’un parti considéré comme traditionnellement hostile par Pékin, la République populaire de Chine a multiplié les efforts pour isoler davantage l’île, d’un point de vue diplomatique et économique, mais aussi militaire.
Pékin menace régulièrement de recourir à la force en cas de proclamation formelle d’indépendance par Taipei ou d’intervention extérieure -notamment américaine.
3-La Russie exclue de SWIFT
Les USA, le Royaume-Uni et l’UE annoncent l’exclusion de grandes banques russes du réseau SWIFT
Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’UE ont annoncé l’exclusion de grandes banques russes du réseau de paiement international SWIFT en réaction à l’opération militaire en Ukraine.
Les pays occidentaux ont adopté un nouveau train de sanctions contre Moscou, excluant plusieurs banques russes de la plateforme interbancaire SWIFT, a annoncé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Selon elle, cette mesure empêchera les institutions concernées d’opérer à l’échelle internationale et bloquera ainsi les importations et exportations russes.
Environ 70 % du secteur bancaire russe sont actuellement visés par les sanctions, d’après les évaluations de l’Union européenne.
Dans le même temps, l’Europe va « paralyser » les actifs de la Banque centrale russe, qui ne pourra ainsi pas les liquider, a expliqué Mme von der Leyen.
En plus, l’UE s’engage à empêcher les oligarques russes ainsi que les membres de leurs familles d’obtenir la nationalité de pays occidentaux, le dénommé « passeport doré », a-t-elle conclu.
Dmitri Bassenko
4-Chine-Amérique latine : les USA, dehors !
Chine-Amérique latine ou la mise à la porte progressive de Washington
Si la République populaire de Chine s’appuie sur des relations cordiales avec les nations latino-américaines qui sont clairement en opposition à la politique washingtonienne, le leadership chinois développe également et activement les relations avec les pays qui se trouvent encore dans l’orbite des États-Unis ou à la croisée des chemins. Le tout au grand dam de l’establishment US.
À l’heure où les positions des principaux adversaires des USA en Amérique latine ne faiblissent pas, et ce malgré toutes les tentatives washingtoniennes de déstabiliser ces pays, l’autre processus qui inquiète vivement les élites étasuniennes n’est évidemment que la poursuite du renforcement des positions de leurs principaux adversaires internationaux, dans ce qu’elles continuent de considérer comme leur « arrière-cour ».
Ceci étant dit, et si l’axe progressiste latino-américain – résolument hostile à Washington a traditionnellement des relations poussées avec Pékin, Moscou ou Téhéran, confirmant la thèse d’un éloignement de l’Amérique latine des USA, la particularité à noter est la capacité actuelle de la Chine à faire croître encore plus la pression sur ces derniers en développant activement ses relations économiques, politiques et mêmes militaires avec plusieurs États de la région où les positions étasuniennes restent assez fortes.
En effet et alors que les échanges économico-commerciaux entre la RPC et les Etats latino-américains ont augmenté de près de 20 fois entre 2002 et aujourd’hui, la Chine montre clairement sa capacité à interagir avec tous les pays concernés. Même la Colombie, allié traditionnel de Washington et ayant maintes fois assisté ce dernier dans les tentatives de déstabilisation du Venezuela voisin, se rapproche de plus en plus économiquement parlant avec Pékin, comme le notent d’ailleurs plusieurs analystes occidentaux.
Évidemment, cela ne signifie pas pour autant que Bogota pourra sortir si rapidement de l’orbite étasunienne, connaissant notamment les liens fortement étroits qui unissent les représentants de l’establishment US, y compris des services de renseignement, avec l’appareil étatique colombien. Mais après tout, chaque chose en son temps.
Ce qu’il faut également noter, c’est que la Chine ne renforce plus seulement ses liens économiques et commerciaux avec l’Amérique latine, mais augmente également l’interaction militaro-technique. Dans ce volet, les principaux partenaires de la RPC dans la région sont l’Argentine, le Venezuela, Cuba, ainsi que le Pérou. Le tout au moment où Pékin poursuit la promotion active du projet des nouvelles routes de la soie, et face aux défis que cherchent activement à lui créer à cet effet les États-Unis, le leadership chinois poursuit également l’objectif de sécuriser ses intérêts, ainsi que ceux de ses principaux partenaires.
Le cas de l’Argentine est également intéressant dans le sens du basculement observé en Amérique latine. En ce sens, l’analyse approfondie de l’économiste Xavier Dupret est particulièrement intéressante à lire. Notamment pour comprendre l’importance de l’obtention de la souveraineté économique et financière pour ce pays stratégique dans la région.
Une chose est sûre. L’Amérique latine, à l’instar de nombreuses autres régions du monde, suit avec grande attention les processus propres à l’ordre multipolaire international. Si pour certains des États concernés, le choix stratégique a déjà été fait depuis un bon moment, pour d’autres l’heure est au basculement en cours.
Il est évident que Washington observe le tout avec vive amertume, en tentant d’engager les instruments de pression habituels. Il n’empêche que face à la superpuissance économique mondiale qu’est la Chine – première économie mondiale en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat, ayant par la même occasion pleinement assumé son rôle d’une des principales puissances géopolitiques mondiales – l’establishment US aura énormément de mal à pouvoir empêcher la réalisation logique desdits processus. Tout le reste n’étant que gesticulations de nostalgiques d’un ordre international dépassé et totalement révolu.
Par Mikhail Gamandiy-Egorov : Les opinions exprimées par les analystes n’engagent que la responsabilité des auteurs
Source : Observateur continental