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Cinq attaques contre les bases US en 3 jours

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une carte montrant la base aérienne d'Aïn al-Asad en Irak, la ville d'Erbil et le champ pétrolifère d'al-Omar en Syrie. (Photo d’archives)

L'analyste politique Abdel Bari Atwan a affirmé dans un article paru sur le site web Rai al-Youm que les groupes conjoints de la Résistance syrienne et irakienne ont lancé des attaques de missiles contre le champs pétrolier syrien d’al-Omar, manière de commémorer le deuxième anniversaire de la mort en martyr du général de corps de l’armée iranienne, Qassem Soleimani et du numéro deux des Hachd al-Chaabi, Abou Mahdi al-Mohandes sans bien sûr oublier leurs compagnons.

Cette attaque a eu lieu deux jours après une frappe contre une autre base américaine située à l'aéroport de Bagdad, où le 3 janvier 2020, sur ordre du président américain de l'époque, un drone armé a pulvérisé le véhicule où se trouvait Qassem Soleimani et Abou Mahdi al-Mouhandes.

Les États-Unis comptent environ 24 bases militaires sur le territoire syrien. Selon les chiffres officiels, 900 militaires américains abritent sur ces camps militaires. La base américaine qui se situe sur le champ pétrolier d'al-Omar fait partie de la plus grande base si l'on exclut celle d'al-Tanf qui est érigée sur le triangle frontière irako-syro-jordanien. L'objectif du lancement de ces bases est de se rendre maître des champs gaziers et pétroliers et des terrains agricoles syriens à l'est de l'Euphrate et de soutenir les ambitions séparatistes kurdes dans le nord-est de la Syrie.

L'ouverture de la nouvelle année avec une série d'attaques intenses marque le début de l'étape de la Résistance populaire irakienne et syrienne pour libérer toutes les terres sous occupation américaine, démanteler les bases et en expulser toutes les forces d'occupation.

Le président syrien Bachar al-Assad a déclaré dans une interview au micro de la chaîne de télévision « Russia Today » il y a environ deux ans, que l'État syrien ne peut pas entrer dans une confrontation militaire avec les États-Unis dont les forces ont occupé les champs pétroliers syriens et que cette tâche sera confiée aux forces de Résistance populaire composées de tribus arabes de la région et qu’il s’agit là d’un droit légitime garanti par le droit international, en matière d'autodéfense et de défense de sa terre

Il semble donc que le feu vert a été octroyé à ces tribus qu'ils soient syriennes ou irakiennes, pour lancer cette Résistance, expulser les forces d'occupation et, restaurer la souveraineté sur les puits de pétrole et de gaz.

Priver l'État syrien de sa souveraineté sur ces puits s'inscrit dans le cadre de la politique américaine visant à affamer le peuple syrien. Cela relève de ses tentatives désespérées et infructueuses de mettre à genoux les Syriens et de piller leurs ses richesses. Cette démarche américaine a également pour but de démembrer de la Syrie. Les peuples syrien, libanais, irakien et iranien ont persévéré et ne se sont pas agenouillés et ne s'agenouilleront jamais.

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Tous les projets américains au Moyen-Orient se sont voués à l’échec. Tout comme les États-Unis ont échoué en Afghanistan, en Irak et au Yémen, ils échoueront inévitablement en Syrie, et le peuple syrien restaura les puits de pétrole. 

Le peuple, l'armée et les dirigeants syriens ont résisté au complot des États-Unis qui ont eu des centaines de milliards de dollars de la part des monarques du golfe Persique, alignés sur Erdogan à ce sujet.

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Les attaques de missiles qui ont visé la base militaire américaine dans l'est de la Syrie ainsi qu'à Bagdad et la base d'Aïn al-Asad, ne sont que le « point de l’iceberg ». Elles viennent de commencer et elles se multiplieront dans les jours et semaines qui viennent. La présence militaire américaine en Syrie et en Irak prendra fin tôt ou tard, que ce soit par la force ou pas.   

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV