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La Résistance irakienne s’apprête à cribler les bases US de missiles balistiques tactiques...

Les missiles "anti-bunker" contre USA! (Illustration)

Aux premières heures de la matinée du dimanche 19 décembre, et alors même que la coalition dite anti-terroriste tentait à coup de câbles et de notes informatives largement diffusées via les réseaux sociaux, de mettre en relief la présence de la première  délégation de généraux irakiens à Aïn al-Asad, ce bastion américain à l’est de l’ultra stratégique province d’al-Anbar qui s’apprête d’ici quelques jours à « fêter » le deuxième anniversaire de son ciblage par 13 missiles balistiques Qiam lesquels missiles ont littéralement changé la conception américaine de la guerre, voire des notions militaires basiques comme la précision de tir ou la furtivité d’un engin,  quitte à faire apprendre au Pentagone qu’une base de campement US, plantée en terre de Résistance participe moins à étendre la puissance US qu’à la rendre plus qu’approximative, voire mortellement encombrante, les sirènes d’alarmes de la zone verte se sont mis à retentir

 Deux roquettes se sont abattus à proximité de l’ambassade-base US de façon à faire déclencher des batteries de C-RAM qui, elles, auraient réussi, à en croire toujours la coalition, à en intercepter un et à laisser passer l’autre, soit un taux de réussite de 50% et un bilan d’action légèrement mieux que cette autre batterie US de type Avengers qui au même jours, 19 décembre, n’a rien vu venir, quand un énième convoi logistique US, comprenant des « armements sensibles » et transitant la zone d’al-Karama à al-Anbar a sauté sur un engin téléguidé pour partir littéralement en fumée et ne jamais atteindre Aïn al-Asad. Or ces deux incidents qui reflètent deux stratégies totalement différentes, devraient donner une petiote idée de ce qui attendent les Américains en 2022 en Mésopotamie qu’ils prétendent vouloir quitter au plus tard fin décembre sans qu’il y ait ne serait qu’un seul signe avant- coureur de ce départ.

Tandis que le pilonnage contre la zone verte et ses quartiers civils reste 48 heures après, non revendiquée, un peu comme ce raid aux drones contre le domicile du Premier ministre irakien en novembre que l’enquête sécuritaire a prouvé n’être qu’une grossière 'false flag' avec des drones made in France et une base de lancement située dans ou à proximité de l’ambassade US, l’explosion du convoi US, exécutée sous les yeux ahuris des militaires US, n’a tardé dans les minutes qui l’ont suivie à être revendiqué par "al-Sabqun", groupe peu connu mais lié à la Résistance qui en a diffusé même les images dans le stricte objectif de faire comprendre aux Yankee et à leurs accointances locales qu’au-delà de la date butoir du 31 décembre, annoncé par le PM Kazemi et démenti par McKenzie qui dit que le CentCom maintiendra 2500 sur place, que les Anti-américains le veuillent ou pas, la Résistance ne le ferait plus dans la dentelle et que sans façon, elle s’en prendrait à la présence militaire américaine au sol, et dans les airs.

Que soit dit en passant, cet anti-américanisme que les médias atlantistes tentent de décrire comme étant une tendance uniquement chiite, commence à s’étendre là où ils n’auraient jamais cru, au Kurdistan irakien.

Ce même dimanche, et pour la première fois depuis 2003, les peshmergas , force kurde sur quoi Américains, Otaniens et Israéliens ont misé depuis si longtemps et dont ils ont tenté à plus d’une reprise de faire retourner contre la Résistance, a décidé de bloquer le point de passage d’Al-Waleed, qui relie les provinces pétrolifères de l’est de la Syrie à Erbil et qui est devenu symbole du pillage et de détournement des richesses du sous- sol syrien. Evidemment cet acte inouï a bien échappé aux médias "mainstream" qui  n’ont aucun intérêt à reconnaître que les Kurdes d’Irak commencent à tourner eux aussi le dos aux Yankee  depuis que ces derniers n’hésitent plus à les massacrer par supplétifs daechistes ou Ankara interposé à Kirkuk, à Sinjar, et ailleurs, et ce, dans le but de s’emparer du pétrole irakien.

C’est dire qu’au seuil de l’année chrétienne nouvelle à quel point la position US en Irak est chancelante et comment 2022 pourrait s’avérer l’année de bien mauvaises surprises pour l’axe US/Israël. Car si plus 50 opérations aux drones et aux missiles tactiques irakiens contre les bases US, Harir, Balad, Aïn al-Asad, Victory,…et plus de 300 raids anti-convoi US n’ont pas suffi à convaincre McKenzie de faire place nette, puisque le plan B US en Mésopotamie consiste désormais à se cacher derrière l’OTAN à œuvrer à étendre autant que faire se peut, les terroristes à travers le territoire iranien et la nomination d’une spécialiste de la terreur, Mme Romanovsky montre bien cette tendance, eh bien il faut des coups anti-US qui saignent.

Photo: Missile iranien Zelzal

Les 13 missiles Qiam et Fateh-313 que le CGRI a lancé contre Aïn al-Asad  le 8 janvier montre la voie. Disons que l’axe de la Résistance qui n’aime  guère la saignée qui respecte la vie pourrait être forcé de revoir sa copie et par malheur pour les Américains qui maudissent les drones de la Résistance comme des harceleurs, de des types de missiles tactiques encore jamais dévoilés viennent de faire leur apparition dans l’arsenal de la Résistance.

A Maarib, où Ansarallah est sur le point d’achever l’empire, de plus en plus d’images de missiles balistiques tactiques à ogives nouvelles attirent attention : des ogives à fragmentation composée de petites "bomblets" (petites bombes) et qui sont capables de couvrir une zone très vaste et des cibles de petite consistance.

Des ogives à bomblets iraniens/Tasnim 

L’Iran en possède de très bons, comme Qadr ou Sejil, dotés en moyenne de 1400 bomblets. Mais les missiles iraniens de l’axe de la Résistance disposent aussi d’ogive « pluviale » là encore composée des centaines de bomblets, mais avec un modus operandi différent des bombes à fragmentation en ce sens qu’elles se dispersent de façon radiale. Le fameux Zelzal iranien, missile de courte portée et tactique en fait partie, lui dont la spécialité consiste surtout à labourer les cibles de grande surface comme des aéroports, des bandes d’atterrissage et des entrepôts d’armes.

Le « Zelzal » doté d’aileron stabilisateurs qui s’ouvrent en vol, descend perpendiculairement sur la cible et c’est une excellente arme pour rayer de la carte les positions, les tranchées, les garnisons de munitions légères de blindés, des hangars d’avions et d’hélico. Un missile pluvial ne peut par définition être intercepté.

 

Missile Zelzal 

« Zolfagar 1400 », le dernier exercice militaire en date de l’armée iranienne, que d’aucuns ont qualifié de festival balistique bien suivi par toutes les composantes de l’axe de la Résistance a mis en scène un troisième type d’ogive « anti-bunker » et en tessons.

Photo: les ogives anti-bunker des missiles iraniens. ©Tasnim News

Or cette ogive pénétrante, qui est généralement composée d'un matériau à haute densité et à haute résistance et qui pénètre la surface solide de la cible pour cause de deux facteurs, la haute densité et la vitesse d'impact, dispose également d'un fusible à choc retardé pour déclencher le fonctionnement de la chaîne incendie une fois qu’il a fendu au maximum la surface résistante. Tout ceci pour dire qu’à Aïn al-Asad, le CGRI n’a pas voulu liquider les soldats US alors qu’ils tremblaient de peur dans leurs abris en béton mais que la Résistance irakienne qui défend la souveraineté de son pays pourrait-elle, le faire …

Un seul missile tactique de ce genre tiré, ce seront des cibles dites « soft » ou non blindées qui seront éliminés : des dortoirs de soldats, mais aussi des avions genre des ravitailleurs, des AWACS, des avions Cargo propres à les mettre hors-jeu provisoirement ou définitivement…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV