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Ansarallah étonne et effraie les stratèges US/Israël?

Le F-15 saoudien verrouillé par la DCA d'Ansarallah à Maarib (capture d'écran) Vidéo: l'impacte du missile Badr F d'Ansarallah.

Ce jeudi 16 décembre à l'aube,  à peine quelques heures après que l’émissaire onunien, Hans Grundberg, pour le Yémen a menacé Ansrallah d'une guérilla urbaine à Maarib, s'il continue son avancée vers le centre de la province, suivant ce modus operandis parfaitement ingénieux qui fait qu'il ne reste pas campé sur un seul front et qu'il change avec une flexibilité extraordinaire à la fois de front, d'armes et de tactique, l'aéroport militaire de Khamis Musait, à Assir dans le sud saoudien a été pris pour cible d'une salve de cinq missiles balistiques, une frappe que la Résistance a fait accompagner de quelques raids aux drones contre cette autre province d'importance du sud saoudien et port pétrolier Jizan.

A vrai dire, Ansarallah tenait ainsi à porter une réponse à la menace à peine voilée de l'émissaire occidental,  menace qui veut dire  à peu près que le pétrole de Maarib, les forces patriotiques de Sanaa ne l'auront pas si facilement et qu'à l'image de ce qui se passe en Syrie, les Anglo-saxons comptent y préserver leur mainmise, à l'aide de leurs supplétifs daechistes ou qaïdistes qu'ils ne tarderaient pas à faire entrer dans la ville une fois Maarib totalement libéré. Mais disons que c'est très culottés de leur part que de formuler une telle menace. Pourquoi?

Depuis une semaine en effet, Maarib s'est transformé en une ville -spectacle tant y est grand le nombre de surprises militaires de tout genre. Mais commençons par le tout dernier exploit: ce jeudi, les unités de missiles-drones 358 des "Houthis" ont intercepté et abattu le dixième drone Scan Eagle de plusieurs millions de dollars du Pentagone dans le ciel de Maarib avec son endurance de 20 heure et sa baraque aux rayons infra-rouge et ils l'ont fait alternativement avec les missiles et les drones qu'ils ont lancé vers Khamis Mushait d'où les F-15 saoudiens pilotés à la fois par les Saoudiens, les Américains, les Britannqiues et les Israéliens partent en mission de rasage des zones civiles à Sanaa, à Sadaa, ou encore à Maarib.

Cela veut dire très clairement que la bataille d'Ansarallah, et ceci est un acquis parfaitement nouveau, se poursuit de façon parallèle dans deux espaces aériens juxtaposés qui commencent à Maarib au centre du pays pour s'étendre au sud saoudien, englobant trois province Najran, Assir, Jizan, soit plusieurs milliers de km2 que les radars et les missiles intercepteurs mais aussi les missiles balistiques de la Résistance couvrent parfaitement.

Mais ce n'est pas tout : car parallèlement à cette incroyable avancée dans le ciel, illustrée ces derniers jours par des phénomènes totalement inouïe, genre l'interception d'un F-15 saoudien ou encore des raids aux hélico Mi-24 d'Ansarallah contre les mercenaires saoudiens, les forces de Sanna n’arrêtent, ne serait-ce qu'un seul instant, leur percée au sol, vers le site pétrolifère de Safer à Maarib, suivant un plan dont l'objectif commence à se décanter peu à peu : avoir un pétrole yéménite souverain, propre à être exporté depuis le port de Hudaydah et jouir dans le même temps d'une puissance de feu capable de peser de tout son poids sur les exportations pétrolières saoudiennes qu'on sait,  au moins pour une importante partie, alimentées par l'or noir yéménite. C'est géant comme objectif mais vu les évolutions sur le terrain, c'est presque acquis.

En effet, à l'heure où ces lignes sont écrites, des affrontements d'une violence inouïe se poursuivent entre les forces yéménites d'une part et l'armée US/GB/Riyad de l'autre dans le village de Batar, situé dans le district d'Al-Wadi, tout près des puits de pétrole de la province. Selon le site Web al-Khabar al-Yamani, les installations pétrolières et les champs pétrolifères de Safer , eux mêmes, sont depuis quelques jours fermés et lesPpro Hadi ont ordonné au personnel de partir. Signe qu'ils ne contrôlent plus rien et qu'ils ont peur de tout perdre rapidement.

 Dans le cas où les forces gouvernementales de Sanaa prennent le contrôle de ces installations, pas Hadi, un malheureux pantin sans force, mais bien l'axe US/GB/Riyad qui perdra une très grosse source en devis, au profit de la Résistance qui elle obtiendra son premier gisement pétrolier au cœur de la péninsule arabique, uyn gisement qu'il exploitera certes mais qu'il développera et enrichira avec bien d'autres sites dans la mesure où la pétrolifère Chabwa n'est pas loin et qu'al-Jawf, elle aussi ayant des réserves estimées à plusieurs milliards de cubes se trouvent à proximité de Maarib. 

D'où d'ailleurs cette information rapporté mercerie soir par Al-Mayadeen qui affirme que la Résistance yéménite a repris le contrôle de positions dans les montagnes de Qashaan et de Wadi Salba dans la province d'Al-Jawf situé au nord-est du Yémen, ce qui leur permettraient d'avoir une vue plus large sur le territoire saoudien, et partant de lancer des frappes balistiques, aux drones encore plus précises.

D'ici les jours à venir ce festival balistique lancé depuis Maarib aura une  plus large étendue, la coalition d'agression ayant le droit non seulement à une pluie dee ses drones tombant du ciel, ou à des clips à missiles capables de tirer pas un seul mais entre 4 à missiles à la fois, mais encore à la destruction dans le ciel de ses F-15 et Eurofighter. Puis les choses pourraient se gâter encore plus si ces hélico Mi-24 avec quoi Ansarallah a frappé il y a quelques jours les mercenaires,s e mettent à se proliférer dans le ciel de Maarib dotés de redoutables missiles air-sol Haidar, Qamar Bani Hachem ou encore Dehlaviyeh.

Ce sont des noms aux consonance  islamiques et probablement dans leur version originale de fabrication iranienne mais on connait le génie de clonage et de réadaptation d'Ansarallah. Même Ben Salman l’aura compris, lui qui devant le Conseil de coopération du golfe Persique a reconnu qu'il n'en peut plus, plaidant pour une solution politique. Mais à Riyad ce n'est pas lui qui commande mais des Anglo-Saxons. Ce qui fait que les trois types de missiles air sol précités n'auraient d'autres choix que de s'activer le plus rapidement. 

Le missile air-sol Haïdar a une portée plus de 8 kilomètres. Il peut être équipé d’un détecteur en vue d’être utilisé dans différentes conditions météorologiques contre les équipements terrestres et lieux de regroupement. Le Haïdar est un missile de haute précision, pouvant pénétrer à une profondeur d’un mètre dans une cible enterrée en profondeur.

Le Qamar Bani Hachem est, quant à lui, un missile air-sol et air-air. Il a les mêmes caractéristiques que le Haïdar sauf qu’il se verrouille sur sa cible. Puis, le Dehlaviyeh est un missile air-sol de haute précision avec une portée de plus de 8 kilomètres, lui aussi mais  téléguidé par laser et  capable de pénétrer d’un mètre vingt centimètres dans sa cible. Avant de devenir un missile tiré en plein vol, il était un missile tiré depuis le sol, un tir-oubli mais, arrivés au Yémen, il est embarquable à bord des hélicoptères. Et puisque l'Arabie ne cesse de prétendre avoir détruit les entrepôts et les usines de missiles d'Ansarallah, c'est son droit de discréditer dans les faits les imposteurs. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV