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De la bataille de Maarib est sorti un Ansrarallah doté d'une Armée de l'air

Un hélicoptère de combat Mi-24 HIND de fabrication russe patrouille dans le ciel de Saada, le 8 août 2004. ©Media Fax

Alors que le monde entier a les yeux rivés sur Maarib où les derniers "rats" anglo-saxons quittent le navire avant que les forces yéménites ne pénètrent pas leurs QG s  pour les ligoter puis traduire sur les bancs des accusés pour plus de 7 ans de crimes de guerre commis contre un peuple entièrement innocent,  le ciel de cette province stratégique est devenu un champ de bataille totalement inouïe entre d'une part avion de chasse et drones  US/Cie d'une part et les missiles de la Résistance de l'autre. Un McKenzie qui il y a peu affirmait que ' les Etats Unis ne resteraient pas éternellement les bras croisés à subir les missiles et les drones des alliés de l'Iran " et qu'ils finiraient, si les pourparlers échouent à  Vienne par recourir à d'autres options, et bien il n'a qu' suivre avec un intérêt renforcer l'actualité maaribine : La semaine dernière, le gouvernement de Sanaa a franchi des pas géants en termes militaires et balistiques avec un festival de drones et d'avions de chasse ennemis interceptés et détruits.

Signe qu'il y a dans le coin une DCA qui va au-delà de quelques missiles sol-air éparpillés, une DCA visiblement intégrés car des cibles se trouvaient dans différentes parties de Maarib, Sud, Est et Ouest, et Dieu sait si cette province est grande, province qui abritent deux tiers de la population yéménite et le gros de ses infrastructure. Or un réseau de la DCA à Maarib, cela veut dire aussi un certain droit de regard sur le territoire saoudien ou ce qui revient au même une certaine capacité de tir sur les avions décollant les aéroports du sud de l'Arabie saoudite.  Mais il y a eu plus puisqu'Ansarallah a fait aussi montre d'une force de frappe aérienne. Mais reprenons les événements les uns après les autres. 

Àu sol, et à la suite des affrontements au sud de la ville de Maarib, Ansarallah a réussi à libérer des parties de la montagne al-Balaq al-Charqia du contrôle des mercenaires dirigés par les Saoudiens.

Il y a quelques jours, un film relayé par les médias affiliés à l'Arabie saoudite a suscité la surprise du grand public en montrant un hélicoptère de combat Mil Mi-24 de fabrication soviétique qui, déployé par l'ancienne armée yéménite, survolait la zone de combat et frappait des positions des mercenaires Pro-Hadi. L'armée de l'air de la République démocratique populaire du Yémen a reçu 12 Mi-24D en 1980.

 

Que s'est-il passé à Maarib? Après le début des frappes aériennes de la coalition d’agression saoudienne en 2015, certains de ces hélicoptères ont probablement été détruits lors des frappes aériennes, et le reste de la flotte est cloué au sol en raison du manque de soutien, de pilotes et d'équipes de réparation. Les combattants d’Ansarallah ont réussi à mettre en service un hélicoptère qui n’a pas survolé depuis presque sept ans et est resté stationné dans le hangar souterrain pendant des années. L'hélicoptère Mi-24 D a survolé une distance de 140 km entre l'aéroport de Sanaa jusqu’au sud de Maarib et frappé des posions de l’ennemi. Cela intervient alors que des dizaines de chasseurs saoudiens y compris des AWACS patrouillaient dans le ciel du sud de l’Arabie saoudite et du nord du Yémen.

Les missiles intercepteurs yéménites/Tasnim 

Mais ce n'est pas tout : le mercredi 8 décembre, un drone saoudien à double usage a été abattu par les unités de défense aérienne du Yémen au-dessus de la province de Maarib, dans le centre-ouest, a annoncé le porte-parole des forces armée yéménites, le général de brigade Yahya Saree. Récemment l’unité de défense d'Ansarallah a abattu trois drones de reconnaissance ScanEagle et deux drones de combat CH-4 de l'armée de l'air saoudienne.

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Depuis janvier, les forces yéménites ont abattu au moins neuf drones de reconnaissance ScanEagle, dont beaucoup au-dessus des zones contrôlées par l'armée yéménite et les forces d’Ansarallah à Maarib ; le nombre de drones CH-4 de fabrication chinoise renversés par Ansarallah s’élève à 12. Par ailleurs, l'unité de défense d'Ansarallah, opérant dans la région d'al-Juba au sud de Maarib, a tiré un missile Fater-1 (version optimisée du missile Sam-6) sur le chasseur F-15 saoudien. Le missile a explosé près du F-15 saoudien qui a été endommagé, mais ne s’est pas écrasé. En effet, si au lieu d'un missile, deux avaient été tirés sur le F-15 saoudien, l’appareil aurait été certainement détruit.

Que se passe-t-il au juste? Les forces de Mansour Hadi, qui ont perdu le soutien aérien de l'armée de l'air saoudienne viennent d'être  exposées aux attaques des hélicoptères de combat et de l'unité de missiles de l'armée yéménite et d’Ansarallah.

 

Ce qui les a amenées à évacuer une grande partie de leurs positions dans la zone montagneuse de Balq al-Charqia. Actuellement, Ansarallah domine les zones orientales de la chaîne de montagne d'al-Balaq al-Charqia au sud de Maarib et il ne reste que l’autre moitié à être libérée du joug de l’ennemi.  

La ville de Maarib, située à plus d’une centaine de kilomètres à l’est de Sanaa, est le dernier bastion des mercenaires pro-Hadi. Depuis février 2021, elle est le théâtre d'affrontements qui opposent les forces soutenues par l'Arabie saoudite aux combattants d’Ansarallah. Alors que les combats ne cessent de s'intensifier depuis environ un an, les combattants d’Ansarallah sont entrés début septembre dans une phase offensive très agressive qui leur a permis d’enregistrer des avancées au sud de la ville, notamment dans les gouvernorats de Chabwa et d’al-Bayda. Maarib est presque totalement encerclée, du nord à l’ouest, en passant par le sud, à l’exception d’une route vers l’est qui, menant à Hadramaout, est l’unique voie de réapprovisionnement en vivres et en armes des mercenaires.

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La prise du contrôle de Maarib par Ansarallah signifie l’accès de ce dernier à une région riche en ressources naturelles, dont hydrocarbures, pour lesquelles l’Arabie saoudite a investi des sommes colossales. La victoire d’Ansarallah à Maarib, constitue une carte importante pour assurer ses intérêts lors de futurs pourparlers de paix. Mais ceci n'est que le sommet de l'iceberg, Maarib ayant donné naissance à l'Armée de l'air yéménite. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV