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L'US Army s'apprête à revivre 1983...

Le projet de l'ambassade-base US au Liban. (Capture d'écran)

Cet appel lancé par le centre d'étude sur la sécurité intérieure d’Israël qui renvoie trait par trait à l'étrange opposition du ministère sioniste de l’Environnement qui en plein Dubaï et à la grande surprise de ses hôtes a demandé à ce que le gazoduc Emirats Eilat, soit le cœur palpitant des Accords d'Abraham soit enterré vivant, pour cause de "pollution", argumentant que les analystes n'ont évidement pas mis sur le compte des tendances écologistes d'un régime génocidaire mais surtout sur le compte d'un Israël qui au J+2 de l'Epée de Qods  été forcé, sur fond de débandade des Américains et des Emiratis à mettre la clé à la porte du site gazier offshore Tamar et à dire adieu à ses ambitions énergétiques en Méditerranée, et bien cet appel renvoie droit à ce triple accord Emirats, Egypte-Jordanie, dit électricité contre eau qui n'en déplaise aux certains analystes n'est guère une tentative pour remettre sur les rails la normalisation mais bien une tentative pour en finir très poliment avec Israël. Et Comment?

 

Et bien une entité qui n'arrive plus à "protéger" les colons dans la mosquée d'Al-Aqsa, qui en est à lancer sans cesse des SOS aux Américains pour qu'ils viennent les aider à travers mille exercices aériens les brèches de plus en plus multiples dans le ciel d'un Israël dont Dôme de fer  relève d'une passoire, un Israël qui en est désormais à placer des gardes-frontières à Akka, à Lod, à  Qods comme si il avait lui même accepté sa dissolution et le fait que sa logique de murs et de dômes à déjà atteint sa profondeur, un tel Israël, est-il viable? Bien sur que non d'où ce deal tripartite où les Emirats jouent comme toujours le rôle de l'argentier et l'axe Egypte/Jordanie, vieux normalisant dont l'armée et la population n'ont jamais cessé de haïr l'entité et au besoin de lui tirer tapis sous le pieds, celui de délégués, pour remplacer mieux dit effacer Israël de Gaza et de la Cisjordanie. L'ennui est que ce format d'un Israël liquidé par les soins de ses créateurs s'avère trop humiliant voire trop  profitable au camp d'en face, la Résistance, pour qu'il se fasse aussi aisément. Au fait la liquidation d’Israël a un prix, celui de neutralisation de ce qui a conduit à son liquidation à savoir  surtout et avant tout l'arsenal du Hezbollah! Dans son récent discours, le secrétaire général de la Résistance libanaise a évoqué implicitement ce nouveau niveau de bataille qui oppose cette et droit le Hezbollah à l'Amérique, au delà des batailles classique anti-Israël. Renvoie à cette bataille cette idée de doter les Etats Unis d'une méga base, la plus grande de toute la planète déguisée en ambassade où un peu comme l'Irak, les troupes agiraient sans avoir trop peur de revivre ce qu'ils vivent en  Irak en ce moment et ce qu'ils ont vécu au Liban en 1983 quand leur base a sauté et les cercueils de leurs soldats, évacués à la hâte pur toujours des rivages libanais. Reste à savoir si ce pari a une quelconque chance de réussir maintenant que le Hezbollah est sur le point de gagner les urnes. Rai al Youm fournit quelques détails sur cet en énième plan B du Hezbollah face à la Résistance. 

Les images et vidéos diffusées de la nouvelle ambassade américaine au Liban, ont suscité de grands tapages au sein du Liban. Une réelle ville sera en fait construite pour abriter le bâtiment de l’ambassade américaine au Liban, soit la plus grande ambassade américaine au Moyen-Orient qui doit occuper une superficie de 180 000 mètres carrés et dont les frais de construction seront d’un milliard et 200 millions de dollars. Les informations sur le projet d'établir la plus grande ambassade des États-Unis d'Amérique dans le monde arabe sur le sol libanais ont suscité une controverse et des critiques généralisées sur les réseaux sociaux de la part de citoyens libanais qui ont soulevé des questions sur l'objectif de créer une ville, en tant qu'ambassade aux États-Unis. La superficie du projet d'agrandissement de l'ambassade US à Awkar, au nord de Beyrouth, est de plus de 180 000 mètres carrés.

Le projet d'agrandissement de l'ambassade a commencé il y a deux ans et devrait être achevé en 2023. D'un coût estimé à 1,2 milliard de dollars, selon un document du département d'État américain, le projet comprend la construction d'un aéroport à l'intérieur de l'ambassade, les sites de divertissement, les bâtiments du consulat et les unités de logement.

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L'ambassade des États-Unis avait publié sur son site Web que les nouvelles installations de l'ambassade à Beyrouth représentent le meilleur de la culture américaine en termes d'ingénierie, de technologie, de durabilité, d'art et de mise en œuvre de la construction. « Ce projet a soulevé des questions sur la propagande médiatique adoptée par les médias libanais et les personnalités politiques sur l'étendue de l'influence iranienne au Liban, certaines personnes prônant même la lutte pour libérer le Liban de l’occupation iranienne (!) », a écrit Kamal Khalaf pour le journal Rai al-Youm. Ce qui n’est en fait que de la propagande parrainée par les Américains et certains pays du golfe (Persique), alors que sur le terrain, les données indiquent exactement le contraire. »

Kamal Khalaf note d’ailleurs que la dernière grande ambassade des États-Unis au Moyen-Orient avait été établie à Bagdad après l'occupation américaine de l'Irak en 2003 : « Mais cette nouvelle ambassade au Liban la surpasse en termes de taille, de capacités et de coût de construction. Le coût d'établissement de l'ambassade américaine à Bagdad s'élevait à environ 600 millions de dollars, alors qu'au Liban le coût peut dépasser 1,2 milliard, ce qui signifie que l'ambassade américaine au Liban sera plus grande que son ambassade en Irak occupé. »  

« Il est dit que cette nouvelle ambassade US sera un centre de gestion des opérations militaires et de sécurité américaines au Liban et en Syrie, jusqu'à la Palestine occupée et à Chypre et il est naturel qu'entre cette ambassade inhabituelle et Israël, il existe des lignes directes de coordination dirigées directement contre le Hezbollah, d'autant plus que les États-Unis placent la sécurité d'Israël au premier plan de leurs priorités de politique étrangère au Moyen-Orient », ajoute l’analyste sans dire que cette sécurité n'est plus viable en l'état actuel de chose et que le processus de re-fabrication de l'entité a déjà commencé. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV