Mohammad Raad, chef de la faction libanaise Al-Wafa Lamaqawmah (Loyauté à la résistance) a fait état d’un coup d’État contre l’accord de Taëf dans le but de rassurer le régime sioniste.
L’accord de Taëf est un traité inter-libanais, signé le 22 octobre 1989, destiné à mettre fin à la guerre civile libanaise qui dure depuis 1975.
« Ce coup d’État avait pour but de rassurer le régime sioniste sur le fait que le peuple libanais ne serait pas en mesure de faire face à l’agression d’Israël afin que ce dernier puisse mettre en œuvre la politique de normalisation arabo-israélienne », a déclaré Mohammad Raad.
« La valeur de la monnaie nationale libanaise a connu la chute en raison de sa dépendance vis-à-vis des devises étrangères et que la politique de Beyrouth a échoué en raison de sa dépendance vis-à-vis de la politique étrangère », a-t-il poursuivi.
« Le Hezbollah exige l’indépendance du Liban, dont les intérêts sont fondés sur les idéaux et la décision du peuple libanais », a-t-il ajouté.
Mohammad Raad a indiqué : « On a tort de penser que le rapport de force a basculé en faveur d’Israël et de sa politique de normalisation avec les gouvernements arabes, car le Liban est libéré pour toujours des mains des Israéliens. »
« Le peuple libanais ne doit permettre à personne de l’impliquer dans la guerre civile, car le but de ce plan est d’imposer un nouvel accord au Liban pour créer un nouveau rapport de force », a-t-il précisé.