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L’Iran annonce des manœuvres militaires aériennes, terrestres et navales...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les manœuvres générales annoncées en Iran /Irna

Le contre-amiral Habibollah Sayari, commandant de la base militaire Zolfaqar de l’armée de la République islamique d’Iran a déclaré que « les principales étapes et la phase opérationnelle de l’exercice conjoint Zolfaqar 1400 de l’armée de la République islamique d’Iran débuteront demain 7 novembre avec la participation des quatre forces armées. »

Les étapes préliminaires et d’entraînement de l’exercice Zolfaqar 1400 de l’armée de la République islamique d’Iran ont été effectuées au cours des jours précédents.

« La phase principale et la phase opérationnelle de cet exercice conjoint, avec la participation des unités des forces terrestres, de la défense aérienne, navale, de l’armée de l’air et de la base de défense aérienne se dérouleront dans une zone de plus d’un million de kilomètres carrés au sud-est du pays, de l’est de Jask au port de Gwadar aux confins des provinces d’Hormozgan et du Sistan et du Baloutchistan sur terre et, de l’est du détroit d’Hormuz à l’orbite de 10 degrés au nord de l’océan Indien en mer et d’une partie de la mer Rouge », a déclaré le contre-amiral Sayari.

Il a ajouté que « cet exercice a commencé ses étapes préliminaires la semaine dernière et entrera dans ses étapes principales à partir de demain, et son objectif est d’augmenter la capacité de combat de l’armée de la République islamique d’Iran ».

« Une vaste zone opérationnelle, une haute maîtrise de renseignement, l’utilisation d’équipements et de munitions de renseignement indigènes, la présence d’unités de drones, l’utilisation de capacités de guerre électronique et le système de contrôle de l’armée de la République islamique d’Iran sont les caractéristiques de cet exercice », a précisé le contre-amiral Sayari.

Le vendredi 31 octobre, peu après le cuisant revers de la 5e Flotte à détourner en pleine mer d’Oman le pétrole iranien, l’US Air Force a procédé à un bombage de torse aérien en envoyant un B1 survoler le golfe Persique et les côtes iraniennes façon de se défouler après une pareille déculottée. Mais le B1 est-il capable de briser la DCA iranienne ?

L’exercice conjoint spécialisé de défense aérienne intitulé « Les défenseurs de l’espace aérien, dévoués à Velayat » est organisé depuis plusieurs années conjointement entre l’armée et le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

La phase opérationnelle de la dixième édition de l’exercice de l’armée de l’air, baptisé « Les défenseurs de l’espace aérien, dévoués à Velayat 1400 », s’est déroulée dans les zones désertiques du centre de l’Iran avec la participation du réseau de défense aérienne du pays ainsi que de divers radars de reconnaissance, de systèmes de défense aérienne antimissiles à courte et moyenne portées couvrant toutes les altitudes.

Au cours de l’exercice, de nouveaux systèmes de défense aérienne à courte portée de fabrication nationale (antimissiles et anti-drones) de l’armée et du CGRI ont été dévoilés et testés en plein succès, y compris Joshan, Majid, Dezful et Zubin.

Le système de défense aérienne Joshan dévoilé pour la première fois lors de l’exercice fonctionne à partir de l’interaction de missiles Sayyad-3 avec un radar passif.

Les radars actifs et passifs sont parmi les radars les plus connus au monde. Un radar passif n’émet aucun signal et fonctionne à partir de la réception des réflexions des signaux par l’objet à détecter. Ce type de radar utilise une source de rayonnement non coopérative.

L’utilisation de radars passifs présente de nombreux avantages. Le plus important de ces avantages est la capacité spéciale de détecter des cibles avec une faible section efficace radar et des cibles volantes à haute altitude et à basse vitesse. Ce système peut être déployé dans différentes régions du pays. Aucune onde n’est émise par le radar passif de système de défense aérienne de Joshan, il est donc peu probable qu’elle soit détectée par les systèmes d’espionnage ennemis ; et l’ennemi ne peut pas l’attaquer.

En cas de l’approche des cibles hostiles, le radar passif transmet leurs données au système de défense aérienne de Joshan équipé de missiles Sayyad 3 d’une portée de 120 km, et les missiles sont tirés immédiatement.

Lors du récent exercice, en plus des radars de détection précoce d’al-Fajr 2, Kavosh, Meraj, Fatah et Bashir, le radar Qods est également a été mis en service pour la première fois dans le réseau intégré de défense aérienne du pays.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV