Les forces navales du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont bloqué la tentative des États-Unis de voler la cargaison d’un navire transportant du pétrole iranien en mer d’Oman.
Après l’annonce de cette nouvelle, mercredi 3 novembre, la Cinquième flotte des États-Unis dont le quartier général se trouve à Bahreïn, a gardé le silence et s’est abstenue de répondre aux questions de Reuters.
Après plusieurs heures, le Pentagone a brisé le silence et a confirmé enfin la saisie d’un pétrolier par les forces navales du CGRI.
Un responsable du département américain de la Défense a déclaré à un journaliste de Newsweek, que la semaine dernière un pétrolier avait été saisi par les forces navales du CGRI en mer d’Oman. Mais le responsable du Pentagone a prétendu que les forces navales américaines n’y avaient aucunement été impliquées.
Il a prétendu que la marine américaine n'avait fait qu’« observer l’incident » et n’avait pas affronté le CGRI.
Cependant, la vidéo de l’incident diffusée par le CGRI montre clairement que les navires de guerre américains se trouvaient à proximité du pétrolier et essayaient de l’arrêter, mais leur tentative a été avortée en raison de la réaction rapide et décisive des forces des CGRI.
Le ministre iranien du Pétrole, Javad Owji, a diffusé un message écrit, mercredi 3 novembre, afin de remercier les forces navales du CGRI pour avoir su protéger le pétrolier transportant du brut iranien et ainsi empêcher les pirates de la marine américaine d’en voler la cargaison.
« Face à la détermination du nouveau gouvernement iranien pour briser entièrement les sanctions injustes imposées par les Etats-Unis, les ennemis de la nation iraniennes qui n’ont pas réussi à empêcher l’augmentation des exportations iraniennes de pétrole et des produits pétroliers et pétrochimiques de l’Iran, ont voulu en dernier recours voler du pétrole iranien étant donné que dans leur histoire ils sont passés maîtres dans l’art de la piraterie », a écrit le ministre du Pétrole dans son message.
Ces derniers jours, la marine américaine a multiplié les manœuvres conjointes provocatrices et à connotation anti-iranienne, avec Bahreïn et l’Arabie saoudite tout comme avec le régime israélien.
Arnaud Develay et André Chamy, tous deux juristes en droit international, s'expriment sur le sujet.