Maarib c'est fini pour le camp US/GB/Riyad/Abou Dhabi sinon les Saoudiens n'auraient jamais quitté Shabwa tout comme les Emirats ne se seraient jamais retirés de ses puits de pétrole. Mais le coup assassin qu'est la perte de Maarib, les Américains veulent le rattraper en s'implantant à Hadramaout, cette méga province aux dunes infinies et qui partagent des centaines de km de frontière avec Riyad. Puis Hadramaout est près de Mahra sur la frontière avec Oman que les Américains ont depuis toujours soupçonné d'aider Ansarallah. Mais une base permanente US à Hadramaout est-ce vraiment possible? Ce sont des missiles et des drones d'Ansarallah qui trancheront.
Le gouverneur de Hadramaout, Loqman Baras, a récemment souligné que les ambitions américaines et britanniques avaient été révélées au grand jour.
L'équipement militaire américain à l'aéroport d'al-Riyan est une violation flagrante de la souveraineté yéménite.
Les nouvelles constructions à l'aéroport d’al-Riyan et la création d'une nouvelle piste pour les avions militaires de la coalition sont également des violations qui confirment la volonté des États-Unis d'occuper la province de Hadramaout et de construire une base militaire permanente au large de ses côtes.
La présence des Américains sur les côtes de Hadramaout, la coordination avec les mercenaires, y compris les miliciens du Parti Al-Islah, et l'envoi de centaines d'éléments terroristes à Hadramaout sous les auspices de Washington et de Riyad témoignent tous du comportement terroriste et hégémonique des États-Unis, a déclaré Loqman Baras.
Le gouvernement de Mansour Hadi, le président yéménite démissionnaire, a remis le dossier sécuritaire et militaire de la province de Hadramaout aux Américains en 2018. Cela s'ajoute aux fréquentes visites de l'ambassadeur américain Christopher Hensel à al-Mukalla, capitale de la province de Hadramaout, au second semestre 2019.
Les États-Unis utilisent la lutte contre le terrorisme comme un faux slogan au Yémen, en Irak et en Syrie pour mener à bien leurs plans secrets.
Les visites officielles et informelles de la délégation américaine à al-Mukalla au cours des deux dernières années se sont concentrées sur les questions de sécurité et militaires. Alors qu’ils prétendaient que leur voyage était pour le développement et la croissance du Yémen.
Le blocus économique montre que les États-Unis et la partie saoudienne ne recherchent pas vraiment de solution politique ou humanitaire à la guerre futile au Yémen.
L'opération de libération menée par l'armée et les Comités populaires à Maarib se poursuit, et jusqu'à présent, des zones importantes du sud de Maarib ont été libérées et des accords importants ont été conclus avec les cheikhs tribaux.
Après le retrait des forces saoudiennes de l'aéroport de la ville d'Ataq avec tout leur matériel, les forces émiraties s'apprêtent également à quitter les installations pétrolières de la province de Shabwa au sud-est du Yémen.
Selon Al-Arabi Al-Jadeed, des sources militaires et politiques de la province de Shabwa ont déclaré que les forces émiraties de la région de Belhaf se préparaient à partir dans le cadre d'un plan de retrait lancé par les Émirats arabes unis.
Les sources ont également déclaré qu'après l'escalade des tensions le mois dernier avec les forces du gouvernement démissionnaire à Shabwa et les appels lancés au retrait des Émirats arabes unis de la région, en particulier de l'installation de Belhaf, pour le relancement de celle-ci et de l'exportation du gaz naturel liquéfié, les EAU ont transféré une grande partie de leurs forces de Belhaf à Hadramaout.
Conformément aux accords conclus et à la suite des pressions exercées et après le siège par l'armée nationale affiliée à l'axe Ataq à Shabwa de la région de Belhaf, les forces émiraties ont annoncé leur volonté à se retirer.
Tout cela a eu lieu quelques heures après le retrait des forces saoudiennes de l'aéroport d'Ataq et le transfert des équipements, armes et troupes à la frontière saoudo-yéménite, ainsi que quelques jours après le retrait des forces émiraties du camp d'Al-Alam et l'expulsion de celles du Conseil de transition du Sud de ce camp.
Le retrait des forces émiraties pourrait conduire les forces d'Al-Nukhba Al-Shabwaniyah affiliées au Conseil de transition du Sud basé à Belhaf, ainsi que les forces émiraties, à quitter Balhaf, comme ce qui s'est passé pour les forces d'Al-Nukhba dans le camp d'Al-Alam.
Les forces émiraties basées à Belhaf sont les dernières forces de la coalition saoudo-émirienne à Shabwa. Si elles s'en retirent, Shabwa tombera entre les mains du gouvernement démissionnaire, à l'exception des parties contrôlées par les forces d'Ansarallah à Bihan.