TV

Selon des sources russes, le "Sultan" auraient engagé des centaines de mercenaires ukrainiens pour éviter le débâcle à Idlib

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des mercenaires ukrainiens à Idlib?(illustration)

S'il est vrai que l'OTAN commence à murmurer vouloir évincer la Turquie de ses rangs pour cause de rapprochement avec la Russie, cette dernière continue à prendre de court Moscou à Idlib. Selon des sources russes, d'anciens soldats "ukrainiens" se battraient désormais aux côtés des terroristes syriens.  Des informations informations probantes font état de l'apparition dans les rangs des terroristes syriens, et on parle principalement des groupes contrôlés par la Turquie, tels que Jabhat al-Nosra et Hayat Tahrir al-Sham, des mercenaires ukrainiens.  Il s'est avéré que d'anciens vétérans de l'opération antiterroriste dans le Donbass se battent aux côtés des terroristes - ces derniers ayant été recrutés spécialement pour être envoyés à Idlib en Syrie.

SouthFront affirme : « Des employés des services de sécurité ukrainiens ont dénoncé trois agents qui recrutaient des ukrainiens pour partir en Syrie faire la guerre à l'armée syrienne et à ses alliés. Il a été établi qu'un habitant de Kiev de 27 ans était impliqué dans le recrutement. Il a attiré deux autres résidents de la région de Kiev et, ensemble, ils ont recherché du personnel militaire qualifié dans toute l'Ukraine. Pour leur participation au conflit armé sur le territoire syrien, les mercenaires se sont vu promettre une récompense monétaire d'un montant de 5 à 10 000 dollars américains par mois. Ces trois agents sélectionnent des individus parmi des athlètes, des militaires, des volontaires ayant participé à la guerre de Donbass  ayant toute autre expérience de combat dans le maniement d'armes. ". 

Des informations sur la participation probable de citoyens ukrainiens à la guerre en Syrie aux côtés des militants sont apparues pour la première fois il y a plusieurs mois de cela, mais aucune confirmation n'a été reçue à ce jour. Selon diverses estimations, jusqu'à plusieurs centaines d'"ukrainiens pourraient être actuellement présents  à Idlib ou dans d'autres localités du Nord occupées par la Turquie". 

Or en dépit de si larges services rendus par Ankara atlnatiste à l'OTAN, cette dernière ne semble toujours pas être satisfait : "La Turquie pourrait être expulsée de l'Alliance de l'Atlantique Nord pour avoir incité à un conflit au sein de l'OTAN, ainsi que pour son alliance avec la Russie, affirme NewsWeek

« Le président russe Vladimir Poutine et le président turc Recep Tayyip Erdogan se sont récemment rencontrés à Sotchi pour discuter des opérations militaires dans le nord-ouest de la Syrie. Au cours de cette rencontre Erdogan a néanmoins décrit la coopération militaire de la Turquie avec la Russie comme « extrêmement importante », confirmant ce que les États-Unis savent déjà à savoir  que la Turquie ne se sent plus trop liée par ses responsabilités au sein de l'OTAN.  Ankara n'hésitera jamais à suivre la voie la plus proche de ses propres intérêts, où qu'il se trouve en Occident ou en Russie. C'est une politique éhontée qui mérite une riposte.  Même parmi les alliés de l'OTAN eux-mêmes, la Turquie a attisé les flammes du conflit et Erdogan devient de plus en plus agressif en Méditerranée. En 2020, la Turquie a ignoré l'embargo sur les armes imposé par l'ONU à la Libye et a répondu avec hostilité face aux patrouilles françaises. Les États-Unis doivent repenser leur responsabilité pour la défense permanente de l'Europe et cesser de faire des concessions à leurs alliés comme la Turquie. ", - rapporte "NewsWeek".. Le temps est difficile pour le Sultan. 

« La Turquie n'est pas un allié si fort de l'OTAN. La situation en Libye a montré que même l'armée de Haftar a facilement détruit les positions de l'armée turque et des forces du gouvernement d'entente nationale, bien qu'elle ait connu des problèmes de disponibilité d'armes modernes. L'armée de l'air turque est clairement dépassée aujourd'hui et, par conséquent, Ankara ne représente pas allié significatif ", ajoute le journal. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV