Deux soldats turcs ont été tués et quatre autres blessés lorsqu'un véhicule militaire turc a été touché par un missile guidé à la périphérie de Marea, au nord d’Alep. Un véhicule militaire turc a été visé par un missile guidé tiré par des hommes armés non identifiés à la périphérie de la ville de Marea, dans le nord du pays, suite à quoi deux soldats turcs ont été tués et quatre autres blessés. Aucun groupe n'a revendiqué l'attaque, mais on pense que l'opération a été menée par le Groupe de libération d'Afrin.
Il est à noter que le 5 octobre, un véhicule de l'armée turque a été la cible d'une bombe plantée en bordure de route par le groupe d’Ansar Abu Bakr al-Siddiq, dans le sud d'Idlib. De son côté, le ministère turc de l'Intérieur a annoncé qu'un officier militaire avait été tué et trois autres blessés lors d'une attaque à la roquette menée par des éléments armés affiliés aux Unités de défense du peuple (YPG) dans le nord de la Syrie.
Selon l’agence de presse Anadolu, le communiqué indique également que trois soldats turcs ont été blessés et transportés à l'hôpital à la suite de l'attaque à la roquette. Selon South Ftont, le 10 octobre, deux militaires turcs auraient été tués et trois terroristes syriens soutenus par la Turquie auraient été blessés lorsque leurs véhicules ont été attaqués près de la ville syrienne de Marea, dans la campagne du nord d'Alep.
Un véhicule BMC Kirpi MRAP [mine-resistant embuscade protected] et un SUV blindé, ont été ciblés par des missiles guidés antichars alors qu'ils passaient près de la ville. L'attaque a été menée par les forces kurdes, à savoir les Forces de libération d'Afrin. Elles contrôlent une poche de terre au sud des zones occupées par les Turcs dans la campagne nord d'Alep. Des sources d'information turques ont rapporté que les victimes de l'attaque étaient des officiers de la police spéciale turque et des employés de l'AFAD, la présidence turque de la gestion des catastrophes et des urgences. Cela reste à vérifier.
Ceci dit, les forces kurdes ont intensifié leurs attaques contre les forces turques dans différentes parties de la Syrie au cours des dernières semaines. Le 5 octobre, une attaque avec un engin explosif a visé un véhicule transportant des officiers turcs dans la région nord-ouest de la Syrie du Grand Idlib. Le 7 octobre, un militaire turc a été tué dans une attaque qui visait une position qu'il occupait près du village d'al-Twais dans la campagne nord d'Alep. La Turquie semble se noyer lentement dans le bourbier syrien. Nombreux sont ceux qui se demandent pourquoi leur armée est toujours dans un pays déchiré par la guerre.
Dans une interview publiée par le journal Al-Watan le 10 octobre, le ministre syrien des Affaires étrangères Faisal Meqdad a appelé Ankara à retirer ses troupes de son pays et à rétablir des relations normales avec Damas.
Au cours des 20 dernières heures, 10 attaques ont été enregistrées dans la zone de désescalade d'Idlib depuis les positions du groupe terroriste de Hayat Tahrir al-Cham, rapporte Avia-pro. Dans la province d'Idlib, 7 attaques ont été enregistrées, dans la province d'Alep - 2 dans la province de Hama - 4 dans la province de Lattaquié.
« Dans la province d'Idlib, à la suite d'un bombardement au mortier par des terroristes de la colonie de Fatira, des positions des forces gouvernementales dans la colonie de Mellanja, un soldat syrien a été blessé », rapporte le Centre pour la réconciliation des parties belligérantes du ministère de la Défense de la Fédération de Russie en Syrie. Les attaques des terroristes viennent perturber les opérations de l'armée syrienne, alors que nous ne parlons que des violations enregistrées dans la zone de désescalade. Or Ankara ne remplit toujours pas ses obligations, ce qui donne à la Russie le droit de refuser de remplir d'autres conditions de l'accord sur Idlib.
